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CHU de Annaba. Statut d’établissement de référence nationale

Publié le 15/03/2009

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a récemment décidé de créer un comité régional est de la surdité (CRES) au Centre hospitalier-universitaire (CHU) de Annaba.
Présidé par le Pr Abderrahmane Saïdia, chef de service ORL à l’hôpital Dorban et directeur général du même CHU, ce comité a pour mission la prise en charge de la surdité néonatale de toutes les régions est du pays. Le même établissement a été inscrit pour être très prochainement de référence nationale de premier plan. Ces deux nouvelles attributions sont une reconnaissance des efforts consentis par la direction du CHU de Annaba dans l'exécution des nombreux programmes nationaux, d’interventions chirurgicales de pointe et de greffes réalisées par les équipes médicales en ORL, ophtalmologie, neurologie, cathétérisme et oncologie. C’est dire que les sept unités hospitalières de ce CHU constituent en Algérie un cas à part dans la prise en charge efficace de plusieurs pathologies. Mettant en pratique la formation spécialisée encadrée par des experts dont des sommités médicales françaises et belges, les praticiens des différentes équipes sont arrivés à maîtriser parfaitement des actes médicaux très pointus. Cette même formation, dont celle d’audiologie, chirurgie et rééducation orthophonique leur a permis d'anticiper sur l'évolution de certaines pathologies. Rappelons que jusqu’à 2005, ces dernières imposaient le transfert pour soins à l’étranger des patients. Ce n’est pratiquement plus le cas aujourd’hui. Diversifiées, ces performances médicales, devenues des actes continus, ont été mises à profit pour diffuser le savoir-faire engrangé par les corps médical et paramédical. En ont déjà bénéficié d’autres praticiens des structures de santé implantées dans plus d’une vingtaine de wilayas du pays dont Batna est la toute récente. Avec ses 144 interventions chirurgicales pour pose d’implants cochléaires dont, et c’est une première médiale sur le continent africain, deux binauraux, celles des cancers ORL et cervico- faciaux, sténoses trachéales ou laryngées, parathyroïdes chez les insuffisants rénaux, sur le ronflement et l’apnée du sommeil, le CHU de Annaba constitue en Algérie un cas à part au sein des activités liées à la prise en charge de la santé publique. Tant et si bien que le ministre de la Santé a cru bon d’affirmer dans sa correspondance n° 002 du 4 janvier 2009 : «Je tiens à vous dire toute la fierté que j’éprouve pour la prouesse réalisée en matière de pose d’un implant binaural. A ce titre, soyez assuré du soutien des pouvoirs publics à toute démarche s’inscrivant dans une logique de promotion de haut niveau et de développement de la recherche pour la santé.» Pour arriver à ce stade de réussite qui a sensiblement réduit les transferts pour soins à l’étranger, ont été sollicités ces deux dernières années des experts français et belges dont le Pr Bebear, président de la Société savante ORL, chef de service ORL au CHU de Bordeaux et député européen. Il reste néanmoins que la greffe rénale pose problème malgré les équipements ultrasophistiqués disponibles. La récente déclaration du secrétaire national de l’Association des insuffisants rénaux, parue dans la presse nationale et dans laquelle il dénonce le mercantilisme de plusieurs gérants de cliniques et de praticiens ainsi que la très mauvaise prise en charge des insuffisants rénaux, est révélatrice de la gravité de la situation. Les poursuites judiciaires entamées contre un praticien par l’époux d’une malade qui avait failli perdre son bras à la suite d’une intervention chirurgicale réalisée par Devers, la DG du CHU, dans le bloc d’urologie de l’hôpital Ibn Rochd de Annaba, consolide cette déclaration. Une enquête a été diligentée pour déterminer avec exactitude les tenants et les aboutissants de cette affaire y compris en matière de compétence du praticien qui en est à l’origine. Rappelons que malgré la disponibilité des donneurs et receveurs en nombre important, seules deux greffes rénales avaient été réalisées avec succès en 2006 par une équipe médicale dirigée par un professeur venu d’Alger. Depuis, plus rien, et ce ne sont ni les jeunes praticiens hautement compétents impatients de réaliser des greffes ni les équipements de haute technologie disponibles en quantité qui en sont la cause.

Le Soir d'Algérie > 15/03/09 > A. Djabali

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