Annaba. CCI: Mise en relations d’affaires et quête de partenariat

Des managers d’entreprises françaises se sont rencontrés ce week-end à la Chambre de commerce et d’industrie Seybouse avec des opérateurs de la région de Annaba pour réfléchir de concert sur les opportunités de relance d’un partenariat dans nombre de branches d’activités.
La rencontre, marquée notamment par un programme de mise en relations d’affaires, aura permis de répertorier les créneaux, nombreux du reste, à investir dans le cadre d’un partenariat touchant les domaines de la construction, la maintenance industrielle, l’automatisme, et l’informatique industrielle, entre autres gisements de possibilités offertes devant les industriels de Annaba et leurs collègues français. Pas moins de 10 entreprises françaises activant par exemple dans la fabrication d’équipements didactiques pour les formations technologiques et professionnelles, principalement dédiés aux domaines de l’électronique et de la mécanique, ou dans le transport maritime en conteneurs, ou encore dans le transfert industriel des lignes de production, installation, maintenance et formation dans le secteur mécanique, étaient présentes à ce rendez-vous d’affaires. La délégation française, conduite par le président de la Chambre de commerce et d’industrie M. Cafarelli, a prospecté les possibilités d’investissement que recèle la région.
Cette dernière peut en abriter dans la transformation des produits ferreux, l’agroalimentaire, le tourisme, les services, mais peut aussi, eu égard à son potentiel industriel, accueillir des projets portant sur la maintenance véhicules et autres engins. Annaba et sa région sont dotées d’un réseau industriel composé de pas moins de 29 000 entreprises activant dans l’industrie, le bâtiment, et le commerce. Le potentiel touristique n’est pas non plus négligeable, et les seules ZET sont porteuses de véritables perspectives de partenariat. L’intérêt manifesté à ce créneau est d’autant plus soutenu que Annaba dispose d’un important réseau d’infrastructures de base moderne qui la lie avec les quatre coins du pays et avec le reste du monde. La délégation française, rappelons-le, séjourne en Algérie pour prospecter les possibilités de donner suite à la volonté d’ériger un partenariat, lequel ne dépasse pas, pour le moment, le stade de l’intention. A cet effet, celle-ci s’est déjà rendue à Sétif et Constantine en quête de partenariat.

El watan > 03/05/09 > Arezki Saouli