Annaba, Station Sidi Brahim: Une gare routière à l’abandon

La gare routière "Sidi Brahim" se trouve dans une situation qui laisse à désirer se dégradant de jour en jour sans que personne ne lève le petit doigt pour lui porter secours. Cette infrastructure est laissée dans un abandon total. Les fuites d’eau partent dans tous les sens en sus des portes et des fenêtres complétement abîmées.

En pleine période estivale, Annaba, ville de transit, est un passage obligé pour bon nombre de citoyens en provenance des wilayas limitrophes, surtout en cette période de canicule où les gens viennent pour y passer un séjour agréable en bord de mer.
Beaucoup d’entre eux n’ont pas de véhicules et sont contraints d’utiliser les bus, seul moyen de locomotion dont les tarifs restent abordables pour les petites bourses. Malheureusement les voyageurs se plaignent de l’état de la station routière "Sidi Brahim". Cette dernière se trouve dans une situation qui laisse à désirer se dégradant de jour en jour sans que personne ne lève le petit doigt pour lui porter secours. On a l’impression qu’on a affaire à une décharge publique repoussante, les détritus traînant partout, même dans les salles d’attente et devant les locaux commerciaux, à l’intérieur des lieux. Cette infrastructure est laissée dans un abandon total, à se demander où sont passés les contrôleurs des services publics (hygiène et services de l’environnement de l’APC). Les fuites d’eau partent dans tous les sens en sus des portes et des fenêtres complétement abîmées. Les ordures laissées par les marchands ambulants viennent aggraver un peu plus ce décor peint par des gens sans civisme ; devant cette dégradation, on ne peut rester que perplexe. Dès qu’une partie d’une rue principale est libérée, c’est l’encombrement des véhicules qui prend la relève pour donner aux conducteurs impatients la "saveur" de la patience routière, Les nombreuses protestations des riverains auprès des services concernés n’ont rien apporté pour alléger, un tant soit peu, le fardeau qu’il portent.
Par ailleurs et dans le même sillage, l’éclairage public dans ces cités, dites populaires, est faible à certains endroits, inexistant et favorisant toutes sortes de fléaux sociaux : consommation de drogue, agressions et autres dépassements…
Les habitants sollicitant notre quotidien, lancent un appel pressant aux responsables concernés afin de remédier à cette situation qui perdure en réhabilitant toutes les rues et ruelles de leurs cités surtout les grandes agglomérations au niveau de Annaba.
Ils considèrent que leurs cités sont marginalisées par rapport à d’autres se trouvant dans des endroits réputés "chics", la question qui reste posée est la suivante pourquoi cette indifférence ?

Le Midi libre > 24/06/09 > Mihoub Menacer