Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Secteur du tourisme : L’urgence d’une revalorisation
Zone Membre
Publicités

Annaba. Secteur du tourisme : L’urgence d’une revalorisation

Publié le 06/08/2009

Annaba, une belle ville de plus de deux siècles, rehaussée par sa célèbre corniche, n’a pas attiré grand monde cet été. Les propriétaires de restaurants, hôtels et autres lieux de détente font bien grise mine au moment de compter les recettes.

Si au niveau de la direction de certains hôtels l’on tire satisfaction avec un petit plus dans les recettes, les travailleurs eux, affirment que ce n’est plus comme avant. La même situation est vécue du fin fond du Cap de Garde au petit bistrot de la plage El Chatt. Il ressort que le secteur du tourisme, qui n’est toujours pas sérieusement pris en charge, est au plus bas dans cette wilaya, en dépit de tous ses atouts. Ses 12 communes sont aussi riches d’un passé à l’histoire glorieuse, celle des Numides, Romains, Vandales, Byzantins, Turcs et Arabes. Elles sont aussi riches de par la beauté naturelle de leurs paysages. Dans cette wilaya, le tourisme s’apparente aujourd’hui à un deuil chronique.

La région, avec ses douze kilomètres de littoral et de richesses insoupçonnées, ne manque pourtant pas de toutes les capacités d’adaptation pour jouer une belle partition dans une économie nationale sans cesse en mouvement. Certaines de ces richesses ne sont pas recensées ou ont carrément disparu. Tous ces atouts sont négligés par les autorités locales et les élus dans leur conception de l’avenir de la wilaya, particulièrement l’un des plus importants : l’héritage légué par Saint Augustin, celui de l’enfant prodige de Taghaste (Souk Ahras), fils adoptif d’Hippone (Annaba) où il érigea sa basilique, l’élève studieux de Madaure( M’Daourouch), le saint des saints aux couleurs arc-en-ciel, qui fait la fierté d’autres pays. Ce n’est là qu’un tout petit spécimen dans l’inventaire inépuisable des richesses touristiques de Annaba et de sa région. En l’absence de prise en charge, tout un patrimoine naturel et historique est livré à l’abandon, des sommets de l’Edough aux plages au sable d’or de Chétaïbi.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 06-08-2009]
« Actualité précédente
Annaba. Hôpital de Séraïdi: Le directeur condamné à 4 ans de prison ferme
Actualité suivante »
Annaba. Les habitants de la cité Seybouse manifestent

Les Commentaires

bonjour a tous,
juste un commentaire sur le tourisme a annaba, vous y croyez avec tous les voleurs à l'arrache, l'insécurité, pas d'eau, les moustiques, et sans parler des voyous a la plage qui presque se mettent sous votre parasol et ne cesse de regarder les familles comment laisser des voyages bradés dans le monde entier et venir se faire mal traité pour beaucoup plus cher exemple: 1 semaine pension complete + vol +transfert hotel dans un (vrai 4 etoiles) notamment piscines avec toboggans, service parfait pour 30000da/semaine/personne, alors que rien que le billet d'avion pour venir a annaba coute environ 50000da à vous de juger, mais franchement c'est dommage tout ça car annaba est une tres belle ville mais faudra virer tout les parasites qu'il ya dedans
Madame votre conception du journalisme me laisse pantois. Votre citation aux courants de civilisation occultant les pieds-noirs et les français me laisse particulièrement dubitatif quant à la qualité objective de vos articles.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires