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Annaba. Des manifestations scientifiques sans impact

Publié le 31/08/2009
Elles ont coûté des sommes importantes : Des manifestations scientifiques sans impact

 

Il est souvent regrettable de constater que ces rencontres n’ont pas été capitalisées ni mises à profit pour servir le développement. Pas moins de 36 manifestations, entre séminaires et rencontres scientifiques, ont été organisés depuis janvier 2009 à l’université Badji Mokhtar de Annaba dans le but de contribuer à la prise en charge des problèmes du développement sous toutes ses dimensions et à la mise à niveau des connaissances des enseignants et chercheurs.

Divers thèmes ont été passés en revue et débattus lors de ces manifestations scientifiques en présence de participants nationaux, maghrébins et étrangers qui ont profité de ces espaces pour échanger des points de vue et évaluer l’état des recherches et études entreprises dans différents domainessocio-économiques et culturels. Ces rencontres, qui ont nécessité des dépenses importantes liées à leur organisation, doivent être capitalisées et mises à profit pour servir le développement. Il est regrettable de constater dans ce cadre que cet effort qui tend à corriger les dysfonctionnements caractérisant le développement, ne jouit pas d’un intéressement concret, en témoigne l’absence de suivi de la part des acteurs économiques et des pouvoirs publics. Continuer à investir des sommes colossales pour organiser des forums ou autres rencontres scientifiques sans en tirer profit est synonyme de gâchis et de pertes sèches, estime un chercheur à l’université Badji Mokhtar. Selon lui, cette activité scientifique qui a enregistré un regain de dynamisme durant ces dernières années, devrait donner lieu à un programme de travail pluridisciplinaire à même d’insuffler un nouvel élan au développement économique à travers la matérialisation de projets générateurs de richesses et d’emplois.

La recherche scientifique représente un facteur important dans l’intégration économique grâce aux solutions qu’elle est en mesure de proposer pour créer et développer une synergie entre les secteurs d’activités et améliorer les productions au double plan de la qualité et de la quantité, fait remarquer un autre enseignant qui met l’accent, à ce propos, sur le déficit en communication entre l’université et les opérateurs économiques. Ces derniers, pour la plupart, n’expriment pas un besoin dans le domaine de l’innovation technologique et de la recherche de la qualité de leurs produits, a-t-il encore ajouté. Forte de ses 57 laboratoires de recherche et de ses centaines de chercheurs, l’université Badji Mokhtar est appelée à jouer un rôle moteur dans la dynamique de développement en poursuivant ses efforts d’ouverture sur l’environnement et en proposant des solutions aux attentes de la société. Ces solutions concernent pratiquement tous les secteurs d’activités, de l’agriculture, en passant par les travaux publics, la santé, l’industrie, l’hydraulique, l’administration, la construction, l’aménagement, l’urbanisme, la faune et la flore. Elle représentent la raison d’être de l’université qui doit ainsi imposer sa présence au sein de la société même si cette dernière demeure insensible à la chose scientifique.

El Watan > 31/08/09 > Tewfiq G.
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