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Annaba. Boukhadra : L’amiante, une menace pour la population

Publié le 22/11/2009

C’est un véritable cri de détresse qui est lancé par les associations de la cité Boukhadra à l’adresse des autorités locales et nationales à l’effet d’attirer leur attention sur les dangers qu’encourent les résidants de la cité 312 logements préfabriqués.

Cette dernière, comme souligné dans la requête du mouvement associatif, est devenue un lieu d’habitat à haut risque pour la santé, d’autant plus que les logements contenant d’amiante ont largement dépassé leur durée de vie, puisque construits il y a 27 ans. Aussi, selon les habitants, ladite cité qui pâtit en plus des effets des intempéries, reste un milieu favorable à l’apparition de nombreuses maladies du fait de la présence de l’amiante, dont le cancer. Les associations du quartier de Boukhadra ont interpellé les autorités de wilaya et communales sur cette situation, demandant le recasement des habitants de cette cité que guettent aussi les crues de deux oueds, Boudjima et Oued El Kébir, sans omettre les problèmes du réseau d’assainissement. Les habitants espèrent une intervention des autorités compétentes avant qu’il ne soit trop tard, non sans rappeler la situation lamentable vécue par les résidants, ayant fait l’objet d’une interpellation du ministre de l’Habitat par le député Salah-Mohamed Bouchareb. Ce dernier a mis en exergue, par écrit, la menace qui pèse sérieusement sur le quartier après le constat de visu établi à la suite des inondations de 2002, lesquelles ont grandement affecté la zone de Boukhadra et fait courir des risques potentiels en raison des infiltrations d’eau. Le député s’est interrogé si les résidants devaient continuer à s’acquitter des loyers, sachant que la durée de vie de ces logements a expiré, et sur le sort qui sera réservé à ces mêmes logements, si le ministère devait trouver une alternative. Selon le ministre de l’Habitat, c’est le laxisme et l’absence de maintenance régulière qui a abouti à cette situation dans la cité en question et celle de Hdjar Eddis. Le même constat est fait dans la correspondance adressée au député, quant à la situation que vivent les habitants des cités préfabriquées érigées à Chlef après le séisme de 1980. Le ministre souligne que la réhabilitation des équipements en préfabriqué peut être prise en charge sur budget de l’Etat, soulignant que les pouvoirs publics n’ont en fait pris aucune décision en raison de la complexité du dossier et du transfert de propriété au bénéfice des occupants des logements, lesquels doivent prendre en charge les travaux de maintenance sur fonds propres ou en recourant aux prêts bancaires. Dans sa réponse écrite, le ministre a occulté la problématique de l’existence de l’amiante, source majeure de l’inquiétude des habitants

Arezki Saouli [EL WATAN - 18-11-2009]
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