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Annaba. Sénatoriales : Manœuvres, coups bas et reniements

Publié le 23/12/2009

Dès que la liste définitive des 7 candidats pour l’unique fauteuil réservé à la wilaya de Annaba pour le renouvellement partiel de la composante de la chambre haute du Parlement fut connue, les critiques acerbes de ceux restés en rade, lors des élections organisées par les quatre partis (FLN, RND, FNA et MSP) qui se présentent à ces élections, ont fusé.

Remettant en cause ces choix, ces derniers n’hésitent plus à afficher publiquement leur désaccord avec leurs partis, allant, pour certains, jusqu’à se porter candidats à titre indépendant pour ce scrutin auquel ne sont appelés que les grands électeurs (les élus locaux des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC et APW). Manœuvres peu orthodoxes, coups bas et autres reniements se sont faits jour, d’où la décision prise par le FLN et le RND d’exclure de leurs rangs deux mécontents ayant cru jusqu’à la fin qu’ils allaient bénéficier des faveurs de leurs partis pour ces joutes électorales. Ils sont accusés d’avoir enfreint les directives de leurs instances centrales respectives en se portant candidats indépendants. Et, de ce fait, «provoquer des divisions et un effritement des voix au sein de leurs partis, pouvant porter préjudice au candidat choisi lors des primaires». Le premier à être ainsi sanctionné par le RND fut le vice-président de l’APC de Annaba, chargé des affaires sociales, Abdelouahab Hmarnia. Quelques jours après, c’est au tour de Ahmed Djebbar, président de la commission de l’administration et des finances de l’APW, d’obédience FLN, qui fera les frais de son entêtement à se présenter en indépendant. Le troisième et dernier candidat à choisir ce procédé dans l’espoir de siéger au Sénat, Fouad Kerkoub, son exclusion du Parti des travailleurs a été déjà prononcée depuis des mois. Pour les candidats ayant eu les faveurs de leurs formations politiques respectives pour cette course au palais Zighout, la bataille dans les coulisses fait rage. Le candidat engagé par le FLN, Nourredine Dib, actuel P/APC de Berrahal, semble, théoriquement, au vu de la majorité dont bénéficie son parti (85 élus locaux sur un total de 183) partir à la conquête du siège accordé à la wilaya de Annaba avec un léger avantage face aux autres concurrents. Et ce, malgré le recul que n’a cessé d’enregistrer l’ex-parti unique depuis la cassure intervenue au huitième congrès ordinaire, avorté par la volonté des «redresseurs», dont certains ont été parachutés aux commandes, alors qu’ils n’ont jamais milité au sein de ce dernier, de l’avis même de l’une des figures de proue du FLN, Abderrahmane Belayat. Celuici s’apprête, d’ailleurs, à faire le voyage de Annaba, dans une tentative de recoller les morceaux et stopper l'hémorragie, avant l’échéance du 29 décembre courant. Le candidat du FLN aura un sérieux concurrent en la personne du docteur Tayeb Beldi, ayant obtenu le quitus de son parti le RND, qui compte 31 élus locaux. Ce dernier, actuellement vice-président de l’APW, verra incontestablement le report à son profit des voix du Parti des travailleurs au nombre de 20, conformément à l’accord intervenu récemment entre les deux formations politiques. Et pour cause, le parti de Louisa Hanoune ne présente pas de candidats à ces élections. Beldi, qui avait déjà effectué un mandat à la Chambre basse, dispose d’une certaine expérience parlementaire et pourra éventuellement attirer les voix des mécontents des autres partis, principalement ceux du FLN, estime-t-on. Les deux autres candidats, notamment celui du HMS, (14 voix), El Hadi Tebessi, membre de l’APW, pourra, selon des observateurs de la scène politique locale, bousculer quelque peu les candidats des deux principaux partis — FLN et RND—, mais sans plus et cela même dans l’éventualité d’un report des 15 voix dont dispose l’autre parti islamiste, El Islah en l’occurrence. Reste le dernier de la liste proposée par les quatre partis, Moussa Benhamza, lui aussi membre de l’APW, candidat du FNA. Ses chances pour prétendre intégrer la composante du palais présidé par Abdelkader Bensalah sont infimes. Son parti ne disposant que de 8 élus locaux. De ce fait, il lui sera difficile de se mesurer aux trois autres, d’autant que leurs partis forment ensemble l’alliance présidentielle.

A.Bouacha [LE SOIR - 23-12-09]
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