La riposte est d’autant plus spontanée que les signataires de la lettre adressée au directeur de ladite promotion immobilière sont catégoriques sur le fait que « les obligations des acquéreurs de ces biens immobiliers ont été scrupuleusement remplies et dans les délais impartis ». Ainsi, tout en manifestant leur étonnement quant à la teneur des convocations reçues, ils revendiquent « le droit de demander (à l’entreprise) de remplir ses obligations qui consistent simplement en la délivrance, au profit des acquéreurs, de leurs titres de propriété qui devaient être délivrés il y a 17 ans ».
Les signataires estiment que leur situation financière vis-à-vis de l’entreprise a été régularisée, cependant ils s’engageront, selon leurs propos, dans le fond du conflit « créé par des manœuvres illégales » au cas où la revendication des actes de propriété se heurte au refus de la direction. « Aussi, nous insistons sur la délivrance dans l’immédiat de nos titres de propriété, qu’ils soient aux noms des acquéreurs initiaux ou à ceuxayant acquis leur bien par le bais d’actes notariés », insistent-ils. Dans une autre lettre s’apparentant à un recours, les protestataires signifient qu’ils s’engageront dans la voie judiciaire pour tenter d’arracher leur droit légitime, si le règlement à l’amiable du conflit s’avère non concluant.
El watan > 28/02/10 > A.S.
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