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Annaba. CCI Seybouse : D'une maison des affaires à une coquille vide

Publié le 19/03/2010

Chargée de représenter les intérêts des entreprises commerciales, industrielles et tertiaires de la wilaya d’Annaba, la Chambre de commerce et d'industrie Seybouse risque, à terme, de perdre de son influence et de sa crédibilité, si ce n’est déjà le cas.

Force est de constater que la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Seybouse n’a pu ou n’a pas su imposer sa présence sur le terrain. Un échec à imputer aux récurrentes luttes de pouvoir et de personnes qui ont freiné la mise en place des différentes réformes. Ces querelles intestines ont été portées, en particulier, par les membres du bureau exécutif, qui se sont succédé jusqu’ici à la tête de la chambre, allant jusqu’à démobiliser la composante de celle-ci au point de résumer ses activités à celles d’une simple boîte aux lettres pour les dossiers de visas.

Et ce ne sont pas les sporadiques rencontres entre opérateurs nationaux et organismes homologues étrangers qui y auront changé quelque chose dans cette maison devenue une coquille vide.

Malgré les promesses des uns et des autres, aucun programme d’avenir de quelque consistance que ce soit n’est à mettre à l’actif de cet établissement public, en effet. Cet état de fait explique le peu d’engouement qu’affichent les opérateurs pour le vote de renouvellement des instances représentatives de la chambre prévu pour le 19 mars prochain.

Nombreux sont les industriels et commerçants qui déclarent ne plus être intéressés et encore concernés par ces élections. Selon ces derniers, autant le bureau que les commissions techniques de la chambre auraient fait preuve d’insuffisances et d’inconséquences à maintes reprises durant le mandat encore en cours. Des carences dûment constatées et maintes fois décriées, parfois même de manière brutale, par les plus assidus de ses membres associés, semble-t-il.

À cela s’ajouteraient des incohérences flagrantes dans les textes relatifs à la répartition des sièges de l’assemblée générale et tout particulièrement ceux déterminant le nombre des représentants des catégories professionnelles exerçant dans les limites de la wilaya d’Annaba, dénoncent nos interlocuteurs. “Ceux qui, au niveau du ministère du Commerce, ou je ne sais où, ont arrêté les quotas de représentation n’ont pas respecté les statuts qu’ils ont eux-mêmes élaborés. S’agissant de la prépondérance qui devrait théoriquement prévaloir en faveur des catégories et des sous-catégories professionnelles, dont le poids économique est le plus significatif, c’est là un critère qu’ils ont de toute évidence perdu de vue”, s’insurge l’un d’entre eux. Et d’expliquer que dans la réalité, “les sièges offerts au niveau de l’assemblée générale de la CCI Seybouse, qui en compte 22, vont majoritairement aux représentants des catégories commerce et services, avec 8 sièges pour les premiers et 6 pour les seconds. Ceci, alors que les catégories industrie et bâtiment-travaux publics n’héritent respectivement que de 5 et 3 sièges malgré le fait qu’ils emploient quelque 16 549 personnes pour 2 133 PME”. C’est toujours, selon ce futur ex-membre de la chambre, l’une des raisons qui ont fait que la CCI n’ait jamais eu que de simples commerçants tous acquis à la tutelle administrative de l’État pour présider à sa destinée.  Des commerçants qui se sont avérés incapables de mutualiser les moyens pour offrir aux entreprises un service de grande qualité ou à tout le moins tirer avantage des relations qu’elles ont eu à nouer avec les autres chambres de commerce et d’industrie, déplore un autre industriel.

“La CCI Seybouse a les moyens matériels de faire de grandes choses, Annaba a d’énormes potentialités avec ses 4 zones industrielles stratégiques, son port et son aéroport, mais rien de concret ne pourra sortir du Palais consulaire si cet établissement fédérateur n’est pas dirigé par les hommes qu’il faut”, conclura avec amertume ce dernier.   

A. Alia [LIBERTE - 17-03-2010]
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Les Commentaires

L'Algérie appartient à qui SVP, à ceux qui sont assis sur des Koursi éjectables, Ces énergumènes n'ont pas une hiérarchie ou quoi, tout le monde fait sa loi dans son coin. C'est pour cela que les investisseurs étrangers fuient notre Pays et vont s'installé juste à côté, au Maroc ou en Tunisie, où les gens ont une fiéreté et une Dignité et portent leur pays respectif dans le coeur. Ici, chez nous, on lutte pour le Koursi, ses prévilèges et c'est tout. On en a vraiment marre de ces responsables à la C.....
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