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Annaba. Le P/APC et le subdivisionnaire d’El Bouni sous mandat de dépôt

Publié le 24/04/2010

Pour flagrant délit de corruption, Ahmed Malek Azzedine et Khaoua Kamel, respectivement président de l’APC d’El Bouni (FLN) et subdivisionnaire à la direction du logement et des équipements publics (DLEP) de la même commune ont été placés, avant-hier, selon des sources judiciaires, sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur de la 1re chambre près le tribunal d’El Hadjar.

Les deux mis en cause ont été arrêtés la veille en flagrant délit de corruption par les éléments du Centre territorial de recherche et d’investigation (CTRI) de Sidi Amar. Selon les premières informations, c’est un entrepreneur, Labidi Seddik, en charge de plusieurs projets communaux (PCD) qui est à l’origine de la dénonciation. En effet, après plusieurs démarches non concluantes portant sur le règlement de nombre de travaux achevés, cet entrepreneur a tenté un autre moyen – la corruption – pour recouvrer ses créances. Les deux mis en cause n’ont pas résisté à la tentation, exigeant dans le cas du P/APC 100 000 DA et 30 000 DA pour le subdivisionnaire de la DLEP, son cosignataire.

Mais c’était sans compter sur le piège tendu par l’entrepreneur qui, préalablement, avait avisé les services du CTRI de Sidi Amar. En collaboration avec « le corrupteur », une souricière leur a été tendue au moment de la transaction qui s’est effectuée dans la commune d’El Bouni. Les éléments du CTRI, qui les ont arrêtés immédiatement après la transaction, ont procédé à une fouille systématique qui leur a permis de découvrir les liasses de billets de 1000 DA. En vérifiant les numéros de série des billets dont ils détiennent eux-mêmes une liste, ils ont constaté un flagrant délit sans appel. La situation catastrophique qui prévaut dans la commune d’El Bouni a déjà été dénoncée auparavant et vainement à l’APW de Annaba. Selon les mêmes sources, toute la gestion de cette commune et de sa subdivision DLEP passera sous la loupe des agents du CTRI, dont les marchés accordés selon la formule de gré à gré et l’affaire des 400 couffins du Ramadhan, actuellement en instruction au niveau de la police. Quant à cette affaire de corruption, elle sera jugée par le tribunal de Berrahal au lieu de celui d’El Hadjar, conformément aux dispositions légales relatives aux jugements des élus et hauts cadres de l’Etat.

M. F. Gaïdi [EL WATAN - 24-04-2010]
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