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Annaba. Première évaluation du code algérien de gouvernance d’entreprise

Publié le 05/06/2010

Quel code pour quelles entreprises

Un référentiel moderne, consensuel et évolutif, ultralibéral et à portée internationale ; c’est ce en quoi se résume le premier Code algérien de gouvernance d’entreprises (CAGE), qui a fait l’objet, jeudi à l’hôtel Magestic de Annaba, d’une première évaluation, plus d’une année après son adoption, le 1er mars 2009.

Cette démarche, initiée par le Cercle d’action et de réflexion sur l’entreprise (CARE), vise essentiellement l’alignement des modes de gestion des entreprises nationales – cotées, non cotées, publiques ou privées – sur les normes internationales et la pratique universelle. L’objectif recherché par ses initiateurs – CARE, Forum des chefs d’Entreprises (FCE) et l’Association des producteurs de boissons (APAB) avec le soutien du ministère de la PME et de l’Artisanat et la Société financière internationale (SFI) – consiste à mettre, au profit des managers d’entreprise, un outil de travail à même de leur assurer des techniques de gestion basées sur l’équité, la transparence, la responsabilité et l’imputabilité, a expliqué Ali Harbi, membre de la Task-Force et l’un des rédacteurs et membre dudit code. Outre son cadre conceptuel de référence, l’outil définit de manière ciblée et bien étudiée le périmètre de gouvernance d’entreprise.

Celui-ci (le périmètre) va des relations entre actionnaires, modalités de fonctionnement des entreprises familiales aux prérogatives /fonctionnement/compositions des organes d’administration et de contrôle (conseil d’administration et ses comités). L’accent est également mis sur les relations entre actionnaires et management exécutif, les relations avec les parties prenantes (Etat, clients, fournisseurs) et enfin le rôle citoyen de l’entreprise, a précisé le conférencier. Pour lui, notre pays est résolument engagé à s’intégrer au mieux aux normes en vigueur dans le monde, confortées par l’existence de quelque 140 codes de gouvernance internationaux. L’Institut algérien de gouvernance d’entreprise Hawkama El Djazair a justement vu le jour pour mettre le cap sur la dynamique impulsée par l’adoption du CAGE.

Cette autre démarche partenariale public/privé novatrice, souligne M. Harbi, mise sur le développement de la performance du tissu économique algérien en hissant les pratiques managériales aux exigences de l’heure, et ce, en multipliant les actions de formation, d’information de conseil, d’études et de plaidoyers. Devant un auditoire composé de chefs d’entreprise et autres gestionnaires toute ouïe de par l’intérêt suscité par les débats autour du nouveau système référentiel de gouvernance, rendez-vous a été donné pour le 27 juin à Oran et le 30 à Alger. Mais la question que d’aucuns se posent porte sur la viabilité du tissu économique national entièrement déstructuré, contrainte sur laquelle se heurtera l’application du CAGE, inspiré du modèle ultralibéral.

N. Benouaret [EL WATAN - 05-06-2010]
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