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Annaba. Les insuffisants rénaux protestent

Publié le 06/02/2011

Soixante-six insuffisants rénaux des communes environnantes de la ville de Annaba, à l'image de Dréan, Chebaïta Mokhtar, Echatt, Besbes et Ben M'hidi, dans la wilaya d'El Tarf qui effectuent des séances d'hémodyalise, à l'hôpital Ibn Sina et dans les quatre cliniques privées de cette ville, sont dans la tourmente et menacent de recourir aux protestations, au cas où ils seront transférés vers la nouvelle clinique pour hémodyalisés qui doit ouvrir ses portes, le 05 février.

Selon Mme Mekki, président de l'association des insuffisants rénaux de la wilaya de Annaba, ces malades dont font partie de jeunes étudiants, refusent de rejoindre le centre de Ben M'hidi pour la simple raison qu'ils sont stables là où ils sont, qu'ils se sont habitués au staff médical qui les prend en charge sans oublier leurs intimités qu'ils ne veulent nullement qu'elles se sachent ailleurs. C'est en ce sens, ajoutera notre interlocuteur, que ces malades ont fustigé la note n°16 du 17.01.2011, émanant du D/G de la CNAS d'Alger et lui ont demandé d'envoyer vers cette nouvelle clinique les malades qui sont en liste d'attente et les nouveaux cas. Il est utile de rappeler par ailleurs que les centres d'hémodyalise, de Annaba qui compte presque cinq cents malades et d'El Tarf avec plus d'une centaine, sont tous deux saturés.

A. Ouelaa [LE QUOTIDIEN D'ORAN - 06-02-2011]
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Les Commentaires

UNE MALADIE INCONTOURNABLE

Où en est-on dans le don d'organes dans notre ville et notre pays ? jusqu'ici c'est la meilleure des solutions à tous ces maux qui entour cette maladie, à condition que tout le monde se mobilise.

1- Cela éviterait à ces pauvres patients la souffrance de la dyalise qui consiste à être attacher à une machine 3 à 4 fois par semaines et cela pendant 4 heures à chaque séance.

2- Cela dispenserait également la société et le patient du coût très élevé du traitement.

3- Cela résoudra le problème de l'intimité que l'on doit toujours préserver, que l'on doit toujours cacher aux autres.

4- Cela épargnerait également à ces malheureux de faire montre à chaque séance de force et de courage pour subir un traitement aussi dur qui s'étend sur des années ou peut être sur toute une vie etc...

Ces misérables qui ont des reins qui ne fonctionnent plus, sont de véritables forcats qui ont appris avec courage à vivre avec la maladie.
Les greffes se sont réalisées jusqu'ici uniquement avec les membres d'une même famille. Mais ce n'est pas toujours le cas. Très souvent cela n'est pas réalisable, parceque le donneur et le receveur ne sont pas compatibles. Même s'ils sont de la même famille.
Alors, reste une solution pour arracher ces pauvres désespérés à leur machine. Il faut que les autorités de la santé, s'immobilisent pour envisager des dispositions et autres mesures, afin de prendre en charge et assurer la garantie de sécurité et de vie pour les donneurs vaillants hors du cercle familiale. Car ce dernier ou dernière, peuvent continuer à vivre normalement même avec un seul rein. Mais ils auront donné la vie à une autre personne. quelle belle lecon de fraternité et de solidarité entre humains.


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