L’espoir du couple Himeur de voir leur enfant, Mohamed-Akram, âgé de 2 ans, atteint de rachitisme, bénéficier d’une prise en charge à l’étranger, s’est amoindri.
Avec le refus d’octroi du visa opposé par les services consulaires de la wilaya de Annaba, ces parents désespérés ne savent plus à quelle porte frapper. Leur désarroi est d’autant plus grand que la maladie de leur enfant dépend de son transfert à l’étranger pour des « soins de haute compétence et multidisciplinaires », comme indiqué clairement dans l’orientation qui lui a été délivrée par ses médecins traitants.
Ses parents ne s’expliquent pas ce refus, d’autant que le dossier médical accompagnant la demande de visas atteste bien de la nécessité de ce transfert. C’est un véritable cri de détresse qu’ils lancent en direction du consul général, des autorités et autres associations de malades, dont l’intervention peut sauver la vie de l’enfant, qui, à défaut de soins appropriés, risque de vivre avec un handicap majeur.
Les Commentaires
Ce pays nous a toujours méprisé. Il nous a toujours considéré comme des envahisseurs qui veulent lui piller sa richesse. Comme des tricheurs ou des hors la loi qui ne désirent rien d'autre que de profiter de son système de santé et autres avantages, mensongers, qui prétendent alourdir les charges de sa sécurité sociale. Résultat, les services consulaires se méfient de nous et nous voient comme des pestiférés, parceque nous sommes réputés être des profiteurs qui veulent vivre qu'aux dépends de leur pays.
Mais tout cela évidemment, ce sont les ordres recus de Paris qui dicte la conduite à suivre. Ils appellent cela la lutte contre l'immigration illégale.
Les cris des patents de cet enfant malade n'arrivent pas aux dures oreilles des services consulaires qui ne veulent pas entendre et préfèrent être aveugle. Cette famille à la dérive ne sait plus à quel espoir, ni à quel illusion s'accrocher. Si c'était un Européen qui sollicite un visa, on lui arrangerait cela en un éclair de temps. Mais quand il s'agit de nous, il faut se présenter avec une montagne de papiers, de documents et autres permis spéciaux qui ne vous garanti en rien l'obtension du visa. Les chiffres parlent d'eux-même. On accorde les visa au compte goutte. À peine 5% à 10% des demandeurs. Le reste est rejeté. Beaucoup repartent chez eux bredouilles.
Certes il y a ceux qui ont fraudé avec des méthodes illicites mais ce n'est pas une raison pour faire payer aux honnêtes gens et surtout cet enfant malheureux, le prix de fautes commises par d'autres. Un enfant malheureux dont le salut ne repose que sur ce fameux visa pour l'étranger.