Si les opérateurs économiques déplorent souvent les comportements bureaucratiques qui découragent plus d’un, Mohamed-Nacer Gouasmi, investisseur de son état dans le tourisme, ne s’en plaint pas. Au contraire, il se félicite des encouragements dont il a fait l’objet de la part de l’administration.
Mais l’enthousiasme d’avoir décroché le projet de construction d’un hôtel à Refès Zehouane baissera de plusieurs crans avec l’apparition d’un contentieux l’opposant à un mitoyen, au moment même où tout était fin prêt pour commencer l’étude de faisabilité du projet. D’autant plus que la wilaya de Annaba souffre considérablement d’un déficit en matière de structure d’accueil notamment en période estivale.
Le calvaire qui vient de commencer ne finira qu’au moment où la justice tranchera. Acte de propriété, étude et plans architecturaux à la main, Mohamed-Nacer Gouasmi, interpelle les autorités dans l’espoir d’une intervention, «surtout, soutient-il, que les plaintes des voisins, les constats d’huissiers et autres photos sont significatifs quant aux atteintes au patrimoine public et biens d’autrui». Il faut dire que les dépassements dans la zone d’extension touristique (ZET) de Annaba sont légion. Ayant pignon sur rue, les squatteurs continuent toujours à occuper des terres qui ne leur appartiennent pas, à la faveur du silence des autorités locales et au grand dam des règles urbanistiques.
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