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Annaba. Gestion déléguée de l'eau: La Seata dans l'oeil du cyclone

Publié le 06/04/2011

Seata AnnabaOutre les défaillances relevées dans l’alimentation de plusieurs cités, le partenaire allemand n’a réalisé aucun projet prévu dans le cahier des charges depuis 2010.

Depuis la signature en 2008 de l’accord de partenariat en matière de gestion déléguée de l’eau, le programme des interventions de la société de l’eau et de l’assainissement d’El Tarf et de Annaba (Seata) enregistre des retards énormes. Ce qui s’est répercuté négativement sur les projets portant amélioration urbaine et bitumage des routes. Cette constatation a été relevée lors de la dernière session de l’APW, consacrée à l’examen du secteur de l’hydraulique. Depuis un certain temps, plusieurs localités et cités souffrent, de ce fait, de la dégradation de leur cadre de vie à cause des creusements et des fuites d’eau (usée et potable). Cette situation a provoqué la colère des pouvoir publics qui n’ont pas tardé à réagir en adressant au partenaire allemand trois mises en demeure avec décision de confier les projets attribués à ce dernier à la direction de l’hydraulique. «Entre 2010 et 2011, la Seata n’a réalisé aucun des projets prévus dans le cahier des charges», ont noté des intervenants lors de la session de l’APW, qui a permis au directeur de l’hydraulique de citer certains projets inscrits à court, moyen et long terme. Il s’agit de la réalisation de 9 réservoirs d’eau, de 3 petits barrages destinés à l’irrigation des terres agricoles des communes de Aïn Berda, Oued El Aneb et Chorfa, et d’une étude pour l’amélioration de la qualité de l’eau potable du couloir Guelma-Aïn Berda. Le même responsable a, par ailleurs, annoncé qu’un montant d’un milliard de dinars sera consacré à la réfection des réseaux AEP des cités Rym, 11 décembre, Orangerie et Oued Forcha, et dont la réception est prévue avant la prochaine saison estivale. A noter qu’à la demande du wali, une réunion, regroupant les responsables des structures concernées, est prévue prochainement dans la perspective de recenser tous les problèmes relatifs au secteur de l’hydraulique en vue d’y remédier définitivement.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 06-04-2011]

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Les Commentaires

EXCELLENTS CHEZ EUX, MÉDIOCRES CHEZ NOUS.

Il faut en finir avec ces partenaires bidons, sans valeur sur lesquels ont a misé tous nos espoirs de voir nos problèmes régler. Mais qui en réalité se soldent par une déception. Une grande ville comme Annaba qui souffre depuis longtemps de cet handicape aurait dû voir cet ennui liquider depuis belles lurettes. Ces entreprises étrangères ou en partenariat avec celles de notre pays, font un travail d'excellence dans leur propre pays. Mais dès qu'elles entreprènnent des travaux chez nous, elles se transforment aussitôt en entreprises du tiers monde. Est-ce que c'est nous qui les pervertissons ? ou bien est-ce que c'est un relachement de leur part parcequ'elles constatent qu'il n'y a pas cette vigilence et cette rigueur du suivi des travaux et des compte rendus aux quelles elles sont habituées à rapporter régulièrement dans leur pays où les résponsables sont à cheval sur tous le points. Donc elles sont sous pression à fournir du bon travail. Si non c'est la réputation de l'entreprise qui sera entachée ou carrément la faillite. Parcontre chez nous, elles se détendent, se décontractent, elles perdent leur ardeur, se prélassent dans le laxisme et le laisser-aller. Parceque nos cades qui sont amenés à travailler avec elles se montrent moins sévères, moins strict, complaisant même. Résultat, pendant ce temps Annaba continue à endurer l'épreuve.
Bonjour Nagib et à tous ,

Certes ils sont excellents chez eux , mais pourquoi? parce que chez nous, nous n'avons pas cette rigueur et volonté ce manque de sérieux dans notre travail, tout simplement la main d'oeuvres bien de chez nous qui est la cause, nos ouvriers la plus part sont embauchés sur le tas comme manoeuvres sont aucune formation de base, je pense que l'état comme les entreprises avant de se lancer dans des projets les faut impérativement passer par des centres de formation proffessionnelle.

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