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Annaba. Informel: Vers la régularisation de l'activité de 1800 commerçants

Publié le 20/04/2011

Prés de 1800 vendeurs informels seront régularisés par une intégration dans le circuit commercial normalisé, et ce à la faveur d’une initiative de l’agence de l’urbanisme et du développement intercommunal de Annaba.

Cette opération, devenue nécessaire à cause de l’augmentation du nombre de vendeurs non déclarés.

Les pouvoirs publics ont été ainsi contraints de trouver des solutions en vue d’organiser l’activité de cette catégorie qui occupe la rue d’une maière anarchique. Pour ce faire, une commission locale a été installée dernièrement; sa mission est de piloter l’opération qui devrait toucher plus 1 800 marchands activant dans le marché informel. Les membres de cette commission ont recensé, dans la seule cité Safsaf, au chef-lieu de wilaya, plus d’une soixantaine de sites servant aux activités du commerce informel des fruits et légumes, ustensiles de cuisine et autres produits cosmétiques.

La ville de Annaba et ses environs immédiats vivent «une situation exceptionnelle» en matière de prolifération de marchés informels qui se concentrent principalement aux environs du marché El Hattab, de la rue Ibn Khaldoun (ex- Gambetta) et au niveau des cités du 8 Mai 1945 et 11 Décembre 1960. Des espaces commerciaux ont été programmés pour faire l’objet de travaux d’aménagement en vue d’accueillir diverses activités commerciales légalisées. Ces marchés qui seront dotés de toutes les commodités, vont permettre à la ville de Annaba de se débarrasser du marché informel à l’origine de sa ruralisation et de la dégradation de son cadre de vie.

Tewfiq G. [EL WATAN - 20-04-2011]
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Les Commentaires

Bonne initiative de mettre fin à ce secteur non-structuré en le cadrant pour le faire intégrer dans le circuit légal. Il a jusqu'ici échappé aux régles économiques et sociales et surtout à l'intervention de l'état. Evidement ce marché informel n'a donné lieu à aucun prélèvement fiscal obligatoire qui fausse le jeu de la concurrence par rapport aux activités légales des autres commercants. Il y a là une injustice. Mais ceci ne sera une réussite qu'à conditions qu'une fois ce secteur non-structuré est normalisé, qu'il n'y aura plus de réapparition de ce genre d'activité dans la rue. Si non on aura rien résolu.

Cet encouragement à faire intégrer dans le circuit légal, va inciter aussi d'autres à créer leur propres entreprises qui seront, je l'espère, tourner vers des activités modernes, tel que l'informatique et les activités liées à ce domaine dont la nécéssité et l'utilité en font cruellement défaut à votre ville.
Annaba n'a pas besoin seulement de marchands de légumes, de commercants de vêtements, de cafetiers etc... Il y en a déjà assez. Bientôt il y aura une saturation. Parceque tout le monde se lance uniquement dans un seul et même créneau. Comme ca a été le cas, il y a quelques semaines lorsque tout le monde demandait la fameuse autorisation de transport: Ils voulaient tous devenir chauffeur de taxi! Apparemment c'est la seule chose qu'ils savent faire. Annaba entière sera transformer en un gigantesque parc de taxis. Mais les gens oublient qu'il n'y aura pas de travail pour tous. Pour la simple raison que la concurrence sera rude et la demande faible par rapport au grand nombre de taxis sur le marché.

Annaba à besoin, au contraire de diversifier ses activités économiques qui sans aucun doute généreront beaucoup plus de travail. Elles feront d'elle un pôle économique puissant.
Mais cela suppose que le niveau d'instruction et de connaissances d'une bonne partie de nos citoyens, soit un peu élevé.
En effet, l'état aurait dû intervenir beaucoup plus tôt. Il aurait dû intervenir il y a des années déjà, avant que la situation ne se complique et prenne de l'ampleur. Quand on intervient tôt, on a beaucoup plus de chance d'éradiquer un phénomène que lorsqu'on intervient trop tard. Car aujourd'hui, la situation est 100 fois plus compliquée pour les autorités résponsables, totalement dépassés, d'autant plus que ce genre de situation exige compétence et savoir pour y faire face.
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