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Annaba. Anarchie dans les marchés de la ville

Publié le 16/06/2011

Les pouvoirs publics ont montré leurs limites quant à la sécurisation et la réorganisation de ces espaces qui se dégradent dans l’indifférence totale.

Une anarchie totale caractérise désormais les souks et autres marchés à Annaba-ville et sa banlieue. Elle est traduite par la multiplication de commerces informels à travers tous les quartiers de la cité, dont le cadre de vie subit un grand préjudice. «L’intervention visant l’éradication des marchés informels a, certes, permis la libération de plusieurs places publiques, mais reste insuffisante», estiment les habitant de la ville du Jujube. C’est le cas de le dire, puisque les vendeurs à la sauvette ne croient plus à la fermeté des autorités locales et jouent la carte du temps. En effet, dès qu’ils constatent une baisse de vigilance des agents de l’ordre, ils n’hésitent pas à réinstaller leurs étals et charrettes de fruits et légumes ou d’ustensiles et effets vestimentaires.

«A la cité de la Plaine Ouest ou celle du 11 Décembre 1960, les charrettes sont omniprésentes. Les vendeurs à la sauvette quittent les lieux dès l’arrivée des policiers pour réinvestir les lieux juste après le départ de ces derniers, notamment en fin d’après midi», a-t-on constaté. Baisse de vigilance également aux différents marchés de la ville où les pouvoirs publics ont montré leurs limites à réorganiser et sécuriser ces espaces très fréquentés qui continuent de fonctionner dans l’indifférence des uns et des autres. Les marchés les plus importants de la ville, en l’occurrence El Hattab et celui couvert, dit «Francis», en sont la parfaite illustration. Ces deux sites névralgiques, situés en plein centre-ville, sont depuis quelques mois squattés par des délinquants qui agressent quotidiennement les passants.
Datant de la période coloniale et conçues pour approvisionner un nombre limité de citoyens, ces infrastructures sont devenues aujourd’hui exiguës et inadaptées à la nouvelle donne démographique.

La dégradation très avancée du marché El Hattab fait que, durant l’hiver, celui-ci se transforme en véritable marécage, rendant difficile la circulation parmi les étals. Malgré les 30 millions de dinars dégagés en 2009 pour sa réhabilitation, le marché couvert n’a enregistré aucun aménagement à la hauteur de sa renommée. «Où sont passées les enveloppes financières destinées à la rénovation des marchés de la ville ?» s’interrogent les citoyens annabis. Qualifiées de ventre de Annaba, ces structures commerciales n’offrent pas un cadre idéal pour le consommateur, qui doit supporter une odeur nauséabonde se dégageant à longueur de journée dans ces lieux devenus insalubres.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 15-06-2011]
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Les Commentaires

Les autorités de nos jours =

" BAHIMOUN SARIHOUN FI JABALOUN " .
En effet Mofannabi! Les bébêtes, les dadais, les andouilles, les cruches, les imbéciles et les sots, ne peuvent pas s'imaginer qu'il existe plusieurs autres facons décentes de vivre en société, que celles de la fange, de la fiente, et de la bouse dans lesquelles ils sont nés.

EL OUED MEDIH OUHOUA IGOUL MAHLÈH
On a du mal a comprendre ses individus qui gèrent notre ville ricrac, car nous aimons notre pays et nous adorons notre ville d'Annaba nous méritons que l'on s'occupe mieux de nous,surtout que l'Algérie est reconnue la deuxième puissance du monde arabe

Le ministre de l'équipement = HIMAR, le préfet = un BREL et le maire DEB rakeb 3a la mouleh, des têtes attachées qu'on a vu l'un on a vu l'autre... kif kif bourricots.
Cela fait maintenant un demi siècle soit 5 décénnies, soit cinquante années depuis l'indépendance que la police et les vendeurs ambulants jouent au chat et à la souris.
Il y a belle lurette qu'il aurait dû faire construire un grand marché couvert pour donner la dignité à notre peuple et aux petits commerçants qui ne demande qu'a travailler pour faire vivre leur famille notre Président doit relever ces incompétents de leurs fonctions.

C'est bien dommage que la révolution du jasmin était partie que d'un côté.
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