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Annaba. Hausse des prix durant le Ramadhan: Le consommateur y contribue

Publié le 03/08/2011

Tous les mois de Ramadhan que Dieu fait se suivent et se ressemblent à Annaba.

En guise de piété et de générosité, deux valeurs devant marquer ce mois sacré, le consommateur, dont le pouvoir d’achat a atteint son plus bas niveau, fait face à une inflation sans précédent.

Il faut dire qu’à Annaba, ville commerçante par excellence, le marché impose depuis longtemps son diktat: la tricherie et la spéculation sous  toutes ses formes. Jamais de mémoire de Annabi, la flambée des prix n’a été aussi forte qu’en ce Ramadhan, où les prix sont passés du simple au double.

Les manœuvres des commerçants aboutissent toujours, d’autant plus que le consommateur se confine dans une passiveté incompréhensible, voire se fait complice en se ruant sur tous les produits. Et en plus, il n’existe aucun cadre permettant la défense des droits du consommateur, comme dans tous les pays du monde. Toujours est-il que les marchands s’ingénient à faire jouer la loi de l’offre et de la demande, mais à leur profit. Au-delà de tout cela, il y a le diktat des barons qui font main basse sur les marchés de gros et les circuits de distribution, dans l’impunité totale. Ils sévissent en l’absence de structure en mesure de réguler la distribution et stabiliser les prix. La réalité du marché est qu’au deuxième jour du mois sacré, la pomme de terre dont le prix s’était stabilisé autour de 35 DA/kg, est cédée à pas moins de 50 DA en  dépit de son abondance.

Les carottes, le concombre et la betterave ont atteint les 100 DA, alors que le prix de la tomate oscille entre 50 et 80 DA ; celui de la salade a atteint les 120 DA. Les viandes rouges dont les prix sont d’habitude stables, se sont envolées. La viande bovine et celle ovine sont passées respectivement à 1400 et  960 DA/kg, alors que celle congelée est arrivée à 560 DA.

Le prix de la  semoule, qui fait l’objet de tension, a atteint les cimes avec 1 300 DA le sac de 20 kg. Côté fruits, les prix ont pratiquement doublé pour tous les produits. Les pêches par exemple qui était vendues à 50 DA, sont cédées à 100 DA, et le prix du raisin  fluctue entre 120 et 206 DA/kg.

A. S. [EL WATAN - 03-08-2011]
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Les Commentaires

Pourquoi s'arrêterait-elle cette pègre liée aux profits de produits de consommations de première nécéssité ? Pourquoi n'en profiterait-elle pas encore davantage ? "Quand le chat n'est pas là les souris dansent" avait-on l'habitude de dire. Pourquoi se gênerait-elle cette racaille qui n'a ni foi ni loi en ce mois de ramadan. Puisque personne ne l'empêche, puisque la voie est libre à tout les excès, à toutes les folies, Eh! bien elle exploite au maximum ce filon avec le maximum de bénécice. Pour quelle raison se priverait-elle de cette source de profit. Puisque l'état est au abonné absent, puisque en face il n'y a pas de résistance, puisque c'est permis, et bien le champs est libre de faire tout ce que l'on veut.
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