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Annaba. 13 nouveaux harraga arrêtés

Publié le 13/11/2011

Les éléments des garde-côtes de la façade maritime est de Annaba ont encore une fois intercepté 13 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur de 15 ans, dans la nuit de vendredi à samedi, au large de Annaba, alors qu’ils tentaient d’atteindre la rive nord de la Méditerranée, a-t-on appris de la Protection civile.

Ils naviguaient à 10 milles marins au nord de Ras El Hamra lorsqu’ils ont été arrêtés à bord d’une embarcation de fortune et reconduits au port de Annaba. Agés de 15 à 24 ans, ces migrants clandestins sont tous originaires de Annaba. Dès leur arrivée sur le port, ils ont été soumis à une consultation médicale. Auditionnés, ils ont déclaré avoir amarré depuis El Chatt, une plage déserte de la commune d’El Kala, dans la wilaya d’El Tarf. Ils ont également avoué avoir versé au passeur 70 000 DA chacun à l’effet d’être embarqués.

A défaut des côtes de la Sardaigne, les malheureux harraga seront présentés, penauds, devant la justice. La recrudescence des départs de harraga vers les côtes européennes s’explique par les bonnes conditions climatiques qui caractérisent depuis plusieurs jours le nord du pays. Selon un décompte officiel de la Protection civile, 86 candidats à l’émigration clandestine, dont 5 mineurs et une femme, ont été appréhendés mercredi et vendredi au large des wilayas d’El Tarf et de Annaba. Avec l’arrestation, hier, de 13 autres, 99 clandestins ont donc été arrêtés en quatre jours.

Mohamed Fawzi Gaïdi [EL WATAN - 13-11-2011]
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Les Commentaires

J'essaye de comprendre pourquoi nos jeunes fuient notre pays, on surfant sur le net je suis tombé sur un résumé de Kamel Alimazigh. Professeur de sociologie, qui mérite à mon avis lecture...Je cite seulement quelques passages.
" Les harraga et la mauvaise gouvernance "
Tant que le phénomène de la harga n'affectait que les ressortissants des pays subsahariens, j'entendais des gens dire: " Les pauvres! C'est la misère extrême qui les pousse à risquer leur vie pour atteindre les Îles Canaries ou les rivages du sud de l'Espagne.
Effectivement, les pays d'origine sont pauvres et n'ont que très peu de moyens pour sortir du sous-développement.
Maintenant que le phénomène touche l'Algérie, je me permet de dire que c'est la honte, car notre pays a les moyens d'offrir une vie digne à tous ses enfants. Il en a les moyens, oui ! Il a la richesse pour le faire, oui !
Au moment où les caisses du trésor public débordent de l'argent des revenus pétroliers, nous ne savons ni le dépenser toujours efficacement ni l'investir toujours efficacement. L'adverbe "toujours" est souligné pour préciser que mon intention n'est pas de dénigrer systématiquement tout ce qui se fait en Algérie. Il y a des dépenses et des investissements intéressants et efficaces, mais nous sommes très loin d'exploiter au mieux toutes les réserves financières dont le pays dispose. Et c'est là, que nous arrivons à la mauvaise gouvernance.
Ceux qui parlent de bonne gouvernance en ce qui conserne l'Algérie ou bien ils ne savent pas du tout ce que cela signifie ou bien ils le savent et choisissent délibérément la langue de bois et l'hypocrisie pour mentir au peuple. Il y a des critères objectifs pour juger de la bonne gouvernance, et il n'est permis que chacun la comprenne à sa manière, surtout pas en fonction de sa position, de ses intérêts propres et ses privilèges. En tenant compte des critères objectifs, on peut donner une définition très large de la bonne gouvernance, on on disant que c'est la recherche permanante du bien-être des citoyens.
Les scientifiques disent que " Les faits sont têtus "n et les faits de la réalité algérienne s'expriment d'eux mêmes, en nous montrant une situation socioéconomique particulièrement difficile pour les citoyens algériens, notament ceux des couches pauvres et moyennes. Je ne suis pas le premier, ni le seul a dire, d'éminents économistes algériens l'ont signalé avant moi, qu'il est, pour le moins, trés discutable qu'une partie de notre argent soit placée aux Etats-Unis, alors que nous supplions les occidentaux de venir investir en Algérie. Notre argent ferait bien de rester chez nous pour être investi dans le maximun de projets créateurs de maximum d'emplois nouveaux et c'est là seule véritable façon ( bonne gouvernance ) de lutter contre le phénomène de la harga.
Mais nous avons l'impression qu l'avenir ne préoccupe pas l'esprit des gouvernement algériens qui se sont succédé.
L'après-pétrole c'est dans une vingtaine d'année, selon certains experts. Il vaut mieux ne pas croire ceux qui parlent de réserves pétrolières pour 40 ou 50 ans encore , car si leurs prévisions sont fausses, nous risquons de le payer très cher, car nous nous serions endormis en attendant que Dieu trouve des solutions à nos problèmes au lieu de nous attaquer à les résoudre en préparant l'avenir, pour le début de l'ère après-pétrole. Les choses étant objectivement différentes pour l'Algérie, nous devons consentir de gros investissements dans l'agriculture et dans des secteurs industriels.
La bonne gouvernance c'est aussi avoir des Algériens très compétents dans les hauts postes de responsabilité pour faire face à cette mondialisation ravageuse et protéger les citoyens des risques de paupérisation, encore grandissante à l'avenir. Il faut bien avoir présent à l'esprit que la chance qu'a eu l'Algérie ( malchance peut-être pour certaines raisons comme l'habitude de ne pas suer au travail , d'être dotée de pétrole est une chance unique depuis que la planète Terre existe. Si nous ratons cette chance exceptionnelle de profiter de ce don de Dieu pour assurer notre developpement, alors vous risquons de rester éternellement sous-développés.
A moins que la science réussisse à trouver des solutions pour le stockage et le transport de l'énergie solaire, auquel cas, tous les pays arabes pourront en exporter, car bien dotés de cette énergie qu'ils n'auront eux-mêmes pas produite. Mais alors qu'attendent les pays arabes pour se doter d'un super-centre de recherche en énergie solaire? Ce serait une bonne solution pour l'après pétrole.
Pour en venir à la mauvaise gouvernance, il me tient beaucoup à coeur de signaler des faits, rien que des faits, qui semblent prouver que les droits des citoyens algérien ne sont pas protéger comme ils devraient l'être. Quel rapport avec les harraga ? La Constitution donne le droit à tout citoyen d'être protégé par son Etat, d'avoir les conditions d'une vie digne, les harraga, dans leur pajorité statistique, non pas bénéficié d'une scolarité performante qui minimiserait les exclusions des établissements scolaires ( échec partiel du système scolaire ), ils n'ont pas bénéfiié d'une FORMATION PROFESSIONNELLE en rapport avec les besoins de l'économie algérienne pour leur faciliter l'entée dans la vie proffessionnelle et enfin, ils n'ont pas bénéficié d'un poste de travail.
Le mot de la fin ? Je suis révolté par la peines de prison qui affectent les harraga, lorsqu'ils sont arrêtés en Algéries après une tentative infructueuse de rejoindre les rives de l'Europe ? Est-ce pour faire plaisir aux Etats européens, comme quoi nous faisons tout notre possible pour dissuader l'émigration clandestine vers l'Europe ? Je ne crois pas que les peines de prison dissuadent d'une " récidive ". El harraga est d'une tentative d'évasion. Le harrag considère l'Algérie comme une prison, c'est une conception propre à son esprit. Le mettre aux arrêts entre quatres constitue pour lui UNE PRISON DANS UNE AUTRE PRISON : Ce risque d'avoir des conséquences graves sur son équilibre psychologique. Je me préoccupe de la santé de mes citoyens, c'est pour cela que j'attire l'attention " DU MINISTERE de la JUSTICE ": Les lois faites par les hommes peuvent être changées pour les faire évoluer vers plus d'HUMANISME. Les responsables politiques sont-ils capables d'agir pour rendre la vie agréable en Algérie pour toute sa jeunesse, afin qu'elle ne pense PLUS à FUIR le pays ou bien ne sont-ils capables que de s'apercevoir, sur le tard, qu'il existe des jeunes en Algérie ? En plus des " Compétences nationnales " qui quittent le pays pour des raisons diverses, le départ des jeunes apprauvrit l'Algérie de ses forces vives et nous maintient, encore plus, dans le sous d&veloppement.
Je voudrais ajouter une précision en disant que , contrairement aux sciences exactes qui exisgent une tr-s longue instruction pour arriver à leur parfaite maîtrise, tout esprit doué de bon sens, de logique et l'objectivité peut arriver à faire une bonne analyse d'un phénomène social et ce, sur la base d'une bonne observation des faits. Cc'est ainsi que j'ai eu de nombreuses fois le plaisir de lire de très bons articles traitant de problèmes sociaux et rédigés, soit par des journalistes n'ayant pas eu de formation universitaire en sociologie mais en économie ou sciences politique ou droit, ect..., soit par des citoyens d'un niveau d'instruction plus modeste.
Pour lire tous le résumé vous tapez " Les harraga est la mauvaise gouvernance ".
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