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Annaba. Wood Group Somias : Les travailleurs demandent le départ du directeur général

Publié le 04/04/2012

Plus de 250 travailleurs de Wood Group Somias, une société britannique de droit algérien spécialisée dans la maintenance industrielle, protestent depuis avant-hier devant la direction générale de leur entreprise, a-t-on constaté sur place.

Dans une lettre adressée par le syndicat d’entreprise au président-directeur général de Wood Group Somias, l’une des plus importantes filiales de l’ex-groupe Asmidal, le partenaire social demande le départ du directeur général. «Nous vous signalons que notre demande est le départ du directeur général.» Et pour cause, poursuit Nabil Hessainia, secrétaire général du syndicat et signataire du document, «le directeur général, un ressortissant canadien, n’a pas été respectueux envers les travailleurs algériens et cela avant même de revenir à la table de dialogue».

Les protestataires demandent donc la présence du président du conseil d’administration qui «devient nécessaire et obligatoire pour l’intérêt de notre entreprise à l’effet d’éviter que le mécontentement ne se généralise aux unités de l’Est, Ouest et Sud qui totalisent près de 700 travailleurs».

Nos tentatives de joindre le directeur général mis en cause par les travailleurs sont restées vaines. Tout a commencé le 29 mars dernier lorsque les travailleurs se sont rassemblés, en fin de journée, pour demander au syndicat des nouvelles des négociations portant sur la convention collective. Plusieurs travailleurs ont alors été destinataires d’un questionnaire concernant leur action. Le lendemain, les employés ont observé un sit-in pour dénoncer l’attitude adoptée par la direction. «Accompagné de son staff, le directeur général nous a menacés au lieu de calmer les esprits», affirme le secrétaire général du syndicat.

Mohamed Fawzi Gaïdi [EL WATAN - 04-04-2012]
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Les Commentaires

Dans la culture du travail Nord-américaine, on n'a jamais été favorable à la présence du syndicat dans une entreprise. Encore moins si le président directeur général, par idéologie à une préference pour une politique de droite ultra libérale. À partir de là, tout ce qui a à faire de près ou de loin avec le Syndicat, est méprisable. Quand aux conventions collectives, c'est quelque chose qu'on ne supporte même pas entendre. Personnellememt, cela ne m'étonne pas qu'un président directeur général, de ce type, soit irréspectieux envers les revendications des ouvriers. Même si celles-ci sont inclus comme un droit dans les accords des conventions sociales entre le patronat et ouvriers.
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