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Annaba. Chaïba : Cession des habitations en préfabriqué de la cité UV12

Publié le 12/04/2012

Les locataires interpellent le wali.

Les résidents se disent surpris par la démarche des services du Domaine qui s’inscrit en porte-à-faux avec leurs intérêts.

La question de cession et de régularisation de la situation de près de 460 baraques préfabriquées et de 60 logements construits à la cité UV12 de Chaïba, dans la commune de Sidi Amar, reste toujours posée en l’absence d’une solution à l’horizon, ce qui a poussé les occupants à s’adresser au wali pour lui demander d’intervenir afin que l’opération cession des baraques préfabriqués soit revue et exécutée selon les mêmes procédures de régularisation de cas similaires utilisées dans les wilaya de Constantine, Chlef et Boumerdès. Ils se disent surpris par la démarche des services du Domaine qui s’inscrit en porte-à-faux avec leurs intérêts, d’autant plus que les logements qu’ils occupent comportent des risques sur la santé à cause de l’existence de matériaux dangereux (amiante et laine de verre) dans les composants de ces habitations.

Pour rappel, ces dernières avaient été érigées durant les années 1970/1980 par l’ex-société nationale de sidérurgie S.N.S (aujourd’hui SIDER), pour servir de base vie aux différentes sociétés chargées de la construction des installations du complexe sidérurgique d’El Hadjar et aux personnels expatriés de la coopération étrangère. Après le départ de ces derniers, SIDER les a réaffectés à ses travailleurs avec des désistements et un transfert à l’OPGI. De ce fait, et depuis le début de leur occupation, ces baraques ont été largement amorties, et se trouvent actuellement dans un état de détérioration avancé.

Les signataires de la correspondance adressée au wali demandent également la prise en charge de tous les problèmes des habitants de la zone UV12 et se disent prêts à accepter de payer les lotissements avec des conditions préalables. Ils demandent aussi d’aider les habitants à remplacer leurs baraques par des constructions en dur, de faciliter la régularisation des habitants qui ont détruit leurs baraques et reconstruit par leurs propres moyens et ceux qui ont effectué des extensions. Ils exigent également l’implication de la direction de la santé pour prendre en charge la lutte contre les maladies provoquées par ces habitations.

T. G. [EL WATAN - 12-04-2012]
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Les Commentaires

Lorsque Sider a fait désistement de ces cessions en les réaffectant aux travailleurs avec le transfert à OPGI, est-ce que cela veut dire qu'il les a cedé pour de bon, ou bien qu'il y a eu un bail entre les travailleurs et Sider? Puisque les baraques ont été largement amortie, donc achetées. Ce qui effectivement inquiète les occupants et rend leur situation instable.
Par ailleurs, ces baraques sont initialement des constructions temporaires, des constructions provisoires qui ne sont pas faites pour durer. Alors comment ce fait-il que quelque chose de provisioire se transforme en permanent? D'où justement cette situation complèxe qui repose sur des bases incertaines.
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