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Annaba. La journaliste de Akher Saa écope d'une forte amende

Publié le 09/07/2012

Justice AnnabaLa présidente de la section pénale près la cour de Annaba a condamné hier, en appel, Amara Fatma-Zohra, journaliste au quotidien arabophone Akher Saa à une amende de 20 000 et 100 000 DA de dommages et intérêt.

Le représentant du ministère public a requis à son encontre la même amende. Accusée de diffamation par l’ex-directeur de l’établissement hospitalier spécialisé, l’EHS psychiatrique Aboubakr Errazi de Annaba, la journaliste a plaidé non coupable. En première instance, F.-Z. Amara avait été condamnée, le 25 juin dernier, à une peine de deux mois de prison ferme.

Dans son réquisitoire, le procureur de la République avait requis contre la journaliste six mois de prison ferme. Un verdict qui a fait réagir le Syndicat national des journalistes (SNJ). Dans un communiqué rendu public, le SNJ a affirmé que «le code de l’information auquel sont soumis les journalistes ne prévoit plus des peines d’emprisonnement pour délit de presse et ce, depuis la révision de cette loi en novembre 2011». Le plaignant était accusé, il y a près d’une année, pour harcèlement sexuel, sur une employée de cet hôpital. A l’image des autres quotidiens, la journaliste d’Akher Saa n’avait fait que rapporter les faits tels qu’ils s’étaient déroulés. Ce qui a valu à ce directeur le limogeage de son poste de directeur de l’EHS psychiatrique Aboubakr Errazi de Annaba.

Gaidi Mohamed Faouzi [EL WATAN - 09-07-2012]
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Les Commentaires

Cette femme journaliste, dont le crime est d'avoir fait son travail est la preuve qu'on est loin de la soit disante libérté de la presse. S'il est avéré dans cette affaire que la journaliste Amra Fatma Zohra avait porté atteinte à la réputation et à l'honneur de l'ex-directeur par des écrits diffamatoires, ce n'est pas elle qu'il faut condamner! mais son journal! Car le contenu d'un journal n'est publié qu'après avoir été superviser par le rédacteur en chef et le reste de l'équipe. Donc, dans ce cas là l'ex- directeur, s'il avait été bien conseiller, à pleinement le droit d'intenter un procés contre le journal pour diffamation et non contre une employée. Si le journal perd cette bataille juridique il devrait d'abord faire son mea culpa, réabiliter l'ex-directeur dans sa réputation et son honneur en publiant un grand article à la une et en lui versant également des dommages et intérêts. Il y a encore une autre abérration dans cette affaire qui correspond à mes yeux à une erreur judiciaire. Il est étonnant que des professionnels des institutions judiciaires n'ont pas su faire cette différence et ont laissé l'affaire arriver jusque devant la cour. Alors qu'elle aurait du être orientée d'une autre manière.
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