La présidente de la section pénale près la cour de Annaba a condamné hier, en appel, Amara Fatma-Zohra, journaliste au quotidien arabophone Akher Saa à une amende de 20 000 et 100 000 DA de dommages et intérêt.
Le représentant du ministère public a requis à son encontre la même amende. Accusée de diffamation par l’ex-directeur de l’établissement hospitalier spécialisé, l’EHS psychiatrique Aboubakr Errazi de Annaba, la journaliste a plaidé non coupable. En première instance, F.-Z. Amara avait été condamnée, le 25 juin dernier, à une peine de deux mois de prison ferme.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République avait requis contre la journaliste six mois de prison ferme. Un verdict qui a fait réagir le Syndicat national des journalistes (SNJ). Dans un communiqué rendu public, le SNJ a affirmé que «le code de l’information auquel sont soumis les journalistes ne prévoit plus des peines d’emprisonnement pour délit de presse et ce, depuis la révision de cette loi en novembre 2011». Le plaignant était accusé, il y a près d’une année, pour harcèlement sexuel, sur une employée de cet hôpital. A l’image des autres quotidiens, la journaliste d’Akher Saa n’avait fait que rapporter les faits tels qu’ils s’étaient déroulés. Ce qui a valu à ce directeur le limogeage de son poste de directeur de l’EHS psychiatrique Aboubakr Errazi de Annaba.
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