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Annaba. La campagne électorale est toujours auusi fade

Publié le 11/11/2012

Au début de la deuxième semaine du lancement officiel, aucune activité n’est enregistrée dans la quatrième ville du pays qui, à ce jour, n’a été visitée par aucun leader de partis politiques en lice pour les joutes électorales du 29 novembre prochain. Même la curiosité des 431 125 électeurs potentiels locaux n’a pas été titillée du moins par l’affichage des candidats des partis à la conquête des sièges des Assemblées communales et de wilaya.

Découpée en 12 communes, cette dernière totalise pour ce rendez-vous 86 listes de candidatures, dont 73 convoitant les Assemblées communales (APC) et les 13 postulants pour les sièges de l’Assemblée de wilaya (APW). Force est de souligner que seule une liste indépendante a été enregistrée dans cette course électorale locale.

Elle représente l’APC d’El Eulma. Jusqu’à hier, les espaces d’affichage réservés aux listes des partis par l’administration étaient pratiquement vides, à l’exception du FLN, le HMS et un parti satellite dénommé FND qui semblent vouloir afficher leur intention d’investir l’espace politique local. Quant aux différents candidats des autres partis en lice, ils ne sont pas encore connus du citoyen, au grand dam de leur avenir politique sur le plan local, d’autant plus qu’ils ne sont pas ancrés dans la société. Eu égard aux statistiques, seul le FLN a mobilisé les grands moyens pour la circonstance. En effet, il a réussi à implanter une centaine de permanences à travers les 12 communes, dont le chef-lieu de Annaba compte 22. Leur mission est de vanter les mérites des 242 candidats pour les APC et 39 autres pour l’APW. Cependant, aucun de ses 12 meetings programmés pour animer cette campagne n’a été encore organisé.

Mohamed Fawzi Gaïdi [EL WATAN - 11-11-2012]
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Les Commentaires

Cette désaffection du citoyen qui fuit désormais la politique comme la peste, devrait plus qu'interpeller le monde politique qui doit s'interroger sur cet échec. Ce désinteressement est à l'évidence un fort signal du discrédit politique dans notre pays. Il accroît également les critiques contre les élus de tous bords devenus synonymes de corruptions, de malversations, d'enrichissements, d'incompétences etc... Ce qui n'est pas tout à fait faux. D'où le manque de motivation des citoyens d'aller accomplir, même le plus simple des actes du devoir civique:Voter. Les gens ont, à juste titre l'impression d'aller avec ce geste, cautionner une politique d'abus marquée par les scandales,par les magouilles, par les arrangements plus ou moins honnêtes, par l'indifférence aux plus faibles d'entre nous, dès lors qu'ils n'ont pas les épaules larges etc...
La déception et le discrédit sont très importants, palpables même, pour que le monde politique espère rapidement une reprise en main. La reconquête sera difficile.
C'est dire que le rêve d'une vraie démocratie qui ouvrirait la voie au changement indispensable de nos institutions s'éloigne encore un peu plus.
Les vlà...Les beaux parleurs, les hypnotiseurs et les faiseurs de miracles, dès qu'ils sont élus on n'entend plus parler d'eux et ne sait plus ce qu'ils font!qui faut-il croire? qui maintiendra ses promesses?...Nous voulons des actes et non des paroles.
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