C’est cet état de fait qui explique dans une large mesure l’envergure des attentes des citoyens. Tous les secteurs confondus accusent des retards et les efforts consentis pour les rattraper aussi considérable soient-ils ne parviennent pas encore à effacer les stigmates de la léthargie. Beaucoup de contraintes ont, pour ainsi dire, annihilé les efforts investis. L’action de développement menée n’a pas pu promouvoir la cité et ses différents quartiers. Le retour de l’Etat par le biais des différents plans a quelque peu amoindri les effets de la stagnation que les habitants imputent en premier lieu au laxisme des élus qui se sont succédé à la tête de leur localité.
Ces besoins interpellent, s’il était nécessaire de le rappeler, les futurs élus sur le nécessaire engagement de l’assemblée qui émergera le 29 novembre de l’urne, en faveur du développement de cette commune rurale. Les efforts consentis ont permis tout de même d’améliorer le taux de raccordement aux réseaux d’électricité et de gaz naturel. Chorfa a également nombre de projets, notamment dans les secteurs de l’hydraulique, des forêts et de l’éducation, parallèlement aux opérations de désenclavement comme avec l’enveloppe de 90 millions de dinars extraite du budget préliminaire de la wilaya de l’année 2012 dans la perspective d’améliorer les conditions de vie des populations de ses zones éparses.
Ainsi, les douars Ghellab et Chelghoum et les localités de Azzizi Ahmed et de Ouled Attallah font ainsi l’objet de la mise en place et l’extension des réseaux d’assainissement. Aussi, la commune fonde beaucoup d’espoir sur le développement de l’agriculture et sur la mise en valeur des terres et la fixation des populations. La nouvelle APC de Chorfa parviendra-t-elle à placer la barre haute pour répondre à la demande du citoyen et extirper leur commune d’une léthargie compromettante ?
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