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Annaba. Il faut se débarrasser de la « Bureaucroûte », qui sévissait à la Mairie

Publié le 02/02/2013

Soucieux de voir la ville d’Annaba, devenir l’une des plus belles du Bassin Méditerranéen, M. Mohamed El Ghazi avait tenu à prendre part aux travaux de la première délibération de l’APC à laquelle étaient conviés la presse écrite, la radio et les membres représentants la Société Civile. L’après midi a été consacré aux explications fournies par le chef du bureau d’études en charge du nouveau siège des bureaux qui abriteront désormais les services de l’Etat Civil estimés à 11 milliards 260 millions. Qualifiant sa venue de « visite de complémentarité » il avait tenu à renouveler toute sa confiance à cette nouvelle assemblée et lui recommander de ne pas retomber dans ce qu’il avait qualifié de « Bureaucroûte » en parlant de la bureaucratie qui avait longtemps régné à l’APC d’Annaba.

Il est là pour les encourager à persévérer et à régler les problèmes des citoyens qui les ont élus. L’appréciation de ces derniers pour les anciens élus est négative. Certes on ne peut pas satisfaire tout le monde ‘’mais au moins qu’on leur prête une oreille attentive ’’ et pour cela il faut « développer les capacités d’écoute ». Le Wali insiste également sur le travail de proximité qui doit primer. Et, surtout tenir la parole donnée au citoyen. Abordant le chapitre du budget, il déclare que la ville d’Annaba dispose d’un budget consistant en plus des cinq sources de financement connues qui vont dans les caisses de la Mairie. La jeunesse demande à ce qu’on la prenne en charge et on doit s’occuper d’elle. « Car c’est nous qui l’avons fragilisé, pour cela on doit la sortir du désespoir » ajoute-t-il. Entre 16 à 18 000 jeunes bénéficient des différents dispositifs dirigés vers eux par l’Etat ( en parlant d’ANSEJ, d’ANEM, de CNAC etc…)La construction de chapiteaux ainsi que des marchés couverts par Batimétal résoudra le problème du marché informel. Pour cela il ne faudrait pas qu’Annaba devienne le dépotoir des wilayas de l’Est. S’adressant à une élue, il lui demande de mettre les bottes et de sortir sur le terrain. Le bricolage sur les réseaux est à bannir définitivement en parlant de l’eau potable, du gaz naturel…Il faut apprendre à notre jeunesse à ne plus tendre la main, car elle est faite pour travailler. Le problème de l’informatisation de l’Etat Civil doit être résolu au plus tard en Mars 2013. Annaba se trouvant très en retard par rapport aux autres villes du pays. Le travail de saisie doit être accéléré et pour cela il faut y consacrer plus de personnel et éviter les absences des guichetiers qui laissent les citoyens à poireauter pendant qu’ils passent leur temps hors des bureaux afin de prendre un café ou faire la causette avec des collègues. De plus le Wali exige que les employés devront exhiber des badges afin de permettre aux administrés de signaler toute défaillance aux responsables. Il recommande également pour les ouvriers de nettoiement auxquels il a tenu à rendre un vibrant hommage, de leur fournir des tenues de travail décentes, l’une pour la belle saison et l’autre pour l’Hiver. Par ailleurs il demande à l’Assemblée de leur transmettre sa considération. Pour le Wali, chaque Chef de Secteur sera un maire pour les citoyens et il devra résoudre leurs problèmes ou du moins les transmettre aux services concernés. Il faut remarquer que la Mairie d’Annaba emploie pas moins de 4000 personnes tous services confondus. Pour cela l’élément humain existant, il faut une amélioration palpable du service public en général. Le Maire d’Annaba, M. Merabet Farid et ses collaborateurs remercient M. Mohamed El Ghazi pour l’attention et ses conseils éclairés, tout en promettant de faire plus que leur possible, en retroussant les manches et surtout d’œuvrer pour le bien être des citoyens qui les ont élus. Nous vous proposons en annexe les sommes allouées aux équipes sportives qui s’élèvent à 22 766 1O7, O6 DA, ce qui représente 3% du Budget de la commune.

Ahmed Chabi [SEYBOUSE TIMES - 02-02-2013]
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Les Commentaires

Bonjour à tous,
Au sujet de l'article de "Ahmed Chabi" lire absolument St n°524.
Enfin "BRAVO" ça bouge...Nous souhaitons bon courage pour cette nouvelle équipe..."IL FAUT COÛTE QUE COÛTE QUE" çA change...à suivre.
"Message"
A y t-il quelqu'un sur notre site qui peu dire s'il capte "St archive"...si non il faut télécharger "Google chrome".
Certes les paroles sont belles, le discours est encourageant, mais ce sont sur les actes que tout ce beau monde de l'assemblée sera jugé. Le citoyen veut voir de ses propres yeux l'amélioration de son cadre de vie. Il veut sentir un changement en mieux, un avancement, un progrès, une marche vers la bonne direction. Pour ne pas retomber dans les mêmes erreurs de leur prédécésseurs, pourquoi ne conseillerait-on pas à cette toute nouvelle assemblée d'aller en visite d'étude, au moins pour plusieurs semaines, dans un pays modèle pour apprendre comment leurs collègues de ce pays hôte résolvent les problèmes. Pour voir comment ils font face aux difficultés inattendues. Pour s'inspirer de leur volonté, de leur optimisme, de leur compétence et de leur tenacité jusqu'à ce que la difficulté soit vaincue. C'est en apprennant des autres que l'on progrèsse. Ce n'est pas en restant entre nous-même qu'on évolu. Parceque le risque est grand de recommettre les mêmes fautes, donc de rechuter.
Le Wali lui-même qui s'est invité à cette réunion doit se mettre également au travail. Il doit faire très souvent ces visites. Il doit suivre régulièrement le travail de cette assemblée et pas seulement surgir sporadiquement quand ca l'arrange ou selon son envie. Il doit exiger des comptes-rendus, des rapports, des protocoles constants sur le suivi des projets. Il doit veiller à ce que le travail avance. Il doit surveiller son bon déroulement, sa bonne démarche etc... C'est son rôle.
Quant à la tenue des ouvriers, c'est accéssoire. Ce n'est pas le plus important. J'espère que ce n'était pas l'essentiel de son discours. Comme également son conseil de prêter une oreille attentive aux citoyens. Là aussi ce n'est pas l'essentiel seulement de les écouter, mais plutôt résoudre leurs problèmes. C'est-à-dire l'action. Les écouter ne leur donne ni à manger, ni à faire disparaître les difficultés. Certes, il faut les écouter mais surtout agir à la fois.
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