Annaba. Le conflit à Ferrovial : Tout est rentré dans l’ordre selon le DG

L’information selon laquelle 30 travailleurs de l’usine Ferrovial (Alélik) auraient été licenciés serait selon le DG, sans fondement. En fait, d’après le responsable de cette usine de fabrication de wagons, il s’agirait de trois (3) employés, qui, toujours selon lui, n’ont qu’à présenté par écrit des excuses pour être, à nouveau réintégrés parmi le personnel.

Finalement il y a eu trop de bruit pour rien ou presque, car le problème reste en l’état. Certes la grève « illimitée » a été suspendue mais la plate-forme revendicative des salariés de cette usine reste entière. Les employés de Ferrovial estiment qu’ils sont les moins payés du secteur industriel. En fait, ils perçoivent, pour leur grande majorité l’équivalent du SNMG.

D’un autre côté, la direction et l’encadrement font valoir que cette usine reste à un très faible rendement et une augmentation des salaires l’entrainerait vers le dépôt de bilan. En réalité, il y a effectivement un problème de taille à Ferrovial, c’est celui du carnet de commande. Or, celui-ci n’est pas consistant. Il est même loin de l’être. Certes, les travailleurs ont raison de réclamer une augmentation des salaires, vu la cherté du niveau de vie.

D’un autre côté et du point de vue strictement économique, on ne peut donner que ce que l’on peut donner. Sans une croissance redonnant au carnet de commande de la vigueur il faut craindre que tout gonflement de la masse salariale de cette entreprise ne ferait qu’envenimer une situation économique de Ferrovial, qui se trouve aujourd’hui, à la limite de la précarité industrielle.

L'EST -06/02/2013 - Djamel Saadi