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Annaba. ArcelorMittal : Revendications sur fond de crise

Publié le 09/02/2013

Le leader mondial de l’acier vient d’afficher une perte de 3 milliards de dollars en 2012, alors qu’il réalisa un bénéfice de 2 milliards de dollars en 2011. Il y a donc un trou d’1 milliard. Pour le géant de la sidérurgie c’est énorme et il fait déjà en sorte que cela ne se reproduise pas en 2013. D’où les fermetures de sites et d’installations sidérurgiques, à travers le monde, appartenant au groupe.

Ces informations ont-elles été communiquées aux représentants des travailleurs du complexe sidérurgique d’El Hadjar ? Si c’est le cas, ces derniers font comme si cela ne les concernait pas. Or, si justement, car revendiquer dans une situation de marasme n’a rien de logique. Il faut plutôt s’ingénier à sauvegarder l’outil de travail et l’emploi. Tout laisse indiquer que la direction de l’usine, qui, rappelons-le obéit aux ordres du groupe, est en train d’élaborer une stratégie de survie du complexe d’El Hadjar. Il est question, non de suppression d’emplois mais de réaménagement de ceux-ci dans une position de rendement maximal. C’est ce que l’on appelle la flexibilité, un terme de plus en plus employé par les dirigeants d’entreprises, qu’elles soient géantes, grandes ou moyennes. Arcelor Mittal trouve certes son compte à El Hadjar : Main d’œuvre peu coûteuse, appropriation des gisements de fer de Ouenza, proximité du port, sinon et connaissant la politique du tout profit de la multinationale de l’acier, il y a belle lurette que le gestionnaire du site d’El Hadjar serait parti, sans demander son reste. Il y a cependant un problème qui perdure, celui de l’augmentation de la production d’acier liquide, laquelle n’a cessé de stagner, n’atteignant jamais le seuil optimisé et pourtant consenti par le partenaire social. C’est finalement ce qui coince entre la direction de l’usine et les représentants des travailleurs de cette entreprise. Ces derniers réclament à Mittal de respecter ses engagements d’investir dans la rénovation des installations qui ont fait largement leur temps alors que la direction laisse trainer les choses jusqu’au pourrissement, espérant l’intervention de l’Etat (propriétaire des installations) afin qu’il prenne en charge le plus gros de l’ardoise.

L'EST - 09/02/2013 - 
Djamel Saadi

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