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Arrestation de 2 dealers - Le malade mental leur fournissait des psychotropes

Publié le 11/02/2013
Les policiers de la brigade de recherches et d’investigations ont surpris le 7 février à minuit, 3 individus qui circulaient au milieu de la nuit à la rue du 5 juillet. Interpellé, ils sont palpés et lors de la fouille des comprimés psychotropes destinés à la vente sont découverts dans leurs poches. S’agissant de récidivistes âgés entre 26 et 30 ans, ils ont été sommés de révéler la provenance de cette substance interdite de port et d’usage. Ce malade mental muni d’une ordonnance délivrée par un psychiatre s’approvisionnait de comprimés de marque « promozipane » qu’il cédait à son tour aux trois toxicomanes. Les moyens importent peu aux dealers pour se procurer leur marchandise quitte à en démunir un malade en lui montrant quelques billets de banque pour l’appâter. Les malfaiteurs nocturnes, véritables oiseaux de proie chassaient des clients, puisque maintenant ce commerce se déroule des la tombée du soir croyant ainsi échapper aux regards des policiers qui savait après plusieurs arrestations effectuées ces derniers temps que la faune toxico agit maintenant de nuit. Les 3 trafiquants ont été présentés le 8 février par devant le procureur compétent qui les a envoyés en prison préventive. Quant au malade mental on ne sait pas s’il va continuer son manège ou si cette arrestation va le dissuader de pratiquer un tel commerce.

L'EST - 11/02/2013 - Ounissi Manel
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Les Commentaires

Je ne vois pas comment on peut faire résponsabiliser un malade mental ? Par essence, c'est un individu irrésponsable de ces actes, ou du moins ne possédant pas toutes ses possibilités. Au lieu de lui laisser la liberté de faire ce qu'il veut de ses médicaments, pourquoi ne demanderait-on pas de se rendre régulièrement à une clinique, à un centre de santé ou un hôpital le plus proche pour se voir administrer sur place le médicament sous la surveillance d'un personnel de santé ? De cette manière, on couperait l'herbe sous les pieds de cette nouvelle pratique qui utilise les patients comme des mules pour s'approvisionner en psychotropes.
Ou bien que l'on remettrait ces médicaments à une personne de sa famille, s'il en a, qui serait en charge de lui livrer sous son contrôle sa dose quotidienne. En tout les cas, toutes les solutions sont bonnes pour freiner cette nouvelle pratique de drogue, sauf celle de laisser toute la latitude au malade mental lui-même d'assumer son propre traitement.
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