Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/ Annaba: Des soupçons sur la société chinoise “Cuivre Shuang Cheng”
Zone Membre
Publicités

Annaba: Des soupçons sur la société chinoise “Cuivre Shuang Cheng”

Publié le 12/03/2013
Corruption et blanchiment d’argent - Suite à une déclaration de soupçon de la part d’une institution financière, la société chinoise « Cuivre Shuang Cheng » implantée à Annaba et a El-Tarf dans le projet de l’autoroute Est-ouest se trouve actuellement dans le collimateur du pôle judiciaire d’Alger, pour suspicion de corruption et de blanchiment d’argent par les responsables de la société. Les conclusions de l’enquête ouverte par les magistrats de la capitale où les transactions bancaires « douteuses » auraient eu lieu, mettront toute la lumière sur cette affaire, et détermineront si oui ou non les soupçons portés à l’encontre de la société chinoise sont avérés. Adressé par le Parquet d’Annaba au pôle judiciaire de Constantine, ce dossier a été retransmis au Parquet général d’Alger. Une autre affaire comportant des faits avérés de fausses déclarations et de blanchiment d’argent a été dernièrement adressée au pôle judiciaire de Constantine et concerne, selon nos sources, la société d’importation de matériel électroménager « Mocalix » domiciliée à Annaba. On ignore le préjudice financier subi par le Trésor public concernant cette affaire, dans laquelle des douaniers sont impliqués, au même titre que l’importateur. Interrogé sur une éventuelle progression de la corruption et de blanchiment d’argent au niveau de la wilaya, le procureur général devait nous déclarer que, d’une manière générale, le Parquet n’a pas noté de changement dans le flux des affaires qui lui sont présentées, tout en rappelant que, dans le domaine de la prévention de ce fléau « qui a toujours existé et existera toujours dans tous les pays », l’Etat a mis récemment en place plusieurs mécanismes pour dissuader d’éventuelles malversation au niveau des institutions financières. L’un des dispositifs les plus performants qui commence à porter ses fruits, à savoir l’obligation de déclaration de soupçon instituée en amont des transactions aussi bien au niveau des banques qu’à celui des représentants des fonctions libérales comme les avocats, les notaires, les commissaires priseurs, etc., engage la responsabilité de ces derniers en cas de non dénonciation. « La lutte contre la corruption est l’affaire de tous, la justice n’intervient qu’en dernier recours pour réprimer les actes ».

L'EST - 12/03/2013 - Farida H.
« Actualité précédente
Annaba: Enfin, un directeur à l’agence foncière
Actualité suivante »
Annaba: Tribunal Criminel- Le 3ème agresseur écope de 3 années de réclusion

Les Commentaires

Evidemment il faut lutter contre le blanchiment de l'argent sale ainsi que toutes les autres formes de malversations. Sur ca on est tous d'accord. Mais dans ce cas précis, j'ai du mal à croire et à comprendre que l'obligation de déclaration de soupcon marchera. Les avocats, les notaires et certaines institutions, qui par essence, sont d'abord là pour protéger et défendre les intérêts de leur clients, que ce soi mêmes qui doivent les dénoncer. Je ne vois pas comment en même temps qu'on les soutient, on les signale également à l'autorité en cas de doute ? Ces métiers sont souvent liés au secret professionnel. Il y a contradiction.
Et puis ce n'est à l'avocat de juger s'il y a soupcon ou non. Ce n'est pas son rôle dans sa relation avec son client. C'est la mission d'un organisme exterieur, qui doit veiller sur ce genre de dérives financières.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires