Les habitants de ce quartier résidentiel de la Cité Bélaïd Belgacem souffrent le martyre malgré les différents appels lancés vers les autorités concernées pour améliorer un tant soit peu la qualité de vie. Des eaux ruissellent à longueur de journées et de nuits dans la rue gênant considérablement tout déplacement pédestre. Les gens sont obligés de patauger dans ces eaux boueuses et qui mouillent les pieds des écoliers se rendant à l’école, n’ayant plus à choisir entre le froid et la poursuite de leurs cours. En plus des pieds humides, les vitres des classes sont toutes brisées. Il faut signaler aussi que l’école « Debchar Mohamed » ne dispose pas de chauffage rendant les salles de cours glaciales. La nuit c’est l’obscurité totale du fait que l’éclairage public est totalement défaillant, offrant ainsi l’occasion aux voleurs de faire des dégâts. D’ailleurs ces derniers n’hésitent pas opérer même de jour. Pour couronner le tout, les détritus et les décharges sauvages sont en profusion, dégageant des odeurs putrides, dont les relents pénètrent dans les domiciles, donnant un air de bidonville à ce quartier. Ces ordures ménagères, se putréfiant deviennent un véritable réservoir à microbes d’où le risque de maladies graves et la prolifération des rats d’égouts qui se bagarrent parfois avec des chats de gouttière, créant un tintamarre difficile à supporter en plus de celui des meutes de chiens errants qui rôdent constamment semant la panique. C’est un tableau très alarmant nous ont déclaré les habitants qui demandent une intervention rapide afin de remédier à cette situation catastrophique.
L'EST - 13/03/2013 - Ahmed Chabi
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