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Annaba. L’APC, Aïssaoua et l’identité culturelle

Publié le 01/04/2007

Annaba - AnnabaCityLes 3 jours, du 29 au 31 mars, que la commune a destinés à l’organisation des Journées nationales de la musique et du chant aïssaoui attestent que Annaba veut être la première ville d’Algérie a ouvrir le bal de l’animation culturelle printanière.

L’initiative aurait pu mieux réussir si saisi à temps du programme, l’information, support logistique de toute action à destination de la société, avait été exploitée judicieusement. Ce qui n’a pas été le cas. Les médias ont été saisis, comme si la couverture de pareil événement, auquel ont pris part nos amis tunisiens, n’était pas nécessaire. Si les troupes conviées ont offert au public toute la plénitude de leur talent durant les 3 jours de représentations et que Annaba a vécu au son de la zorna et du bendir, il reste que la finalité de ces journées reste à définir. Il y a bien eu ces deux communications qui ont donné un éclairage sur le Soufisme et les zaouïas. Elles étaient presque sans relation avec les Aïssaoua. L’on n’a rien su sur le tissu culturel national et maghrébin. C’est-à-dire la contexture même de l’union et du mode d’agencement des éléments culturels de cet art traditionnel qu’est le Aïssaoui, partie intégrante du mode de vie des populations des pays de l’Afrique du Nord. Les organisateurs auraient pu également impliquer des recueils documentaires et des universitaires spécialisés dans les sciences humaines. L’on aurait pu établir l’inventaire de tous les monuments et sites historiques, archéologiques et naturels et de toutes les collections d’éléments de culture hérités de nos ancêtres. Sollicitée bien avant la préparation, l’information aurait pu servir de tremplin pour la promotion d’une animation culturelle permanente locale et nationale. C’est cette promotion qui aurait permis de définir les mécanismes du rayonnement populaire de notre culture. Eléments essentiels en tant que supports de cette animation, les médias auraient réinjecté systématiquement dans l’opinion publique l’expression des traditions culturelles à pérenniser. Les Aïssaoua sont de celles-là. Encore une fois, l’APC de Annaba, du moins sa direction culturelle, a fait dans l’improvisation. Ces journées auraient été le ballon d’essai de la période estivale 2007. Elles auraient permis de démontrer que nos élus communaux sont passés du folklore à l’art, tout en restant fidèle aux expressions originales de la culture de chez nous, de passer des manifestations d’animation à celles de l’affirmation culturelle nationale. Encore une fois, l’on a improvisé avec l’argent du contribuable, et c’est dommage.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 01-04-2007]
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