Annaba: Procédure bureaucratique - Les cartes de décodeurs numériques, aussi…

La procédure bureaucratique en cours actuellement, dans le pays en général et à Annaba en particulier, n’étonne personne s’agissant de l’établissement d’un document officiel, pour un dossier d’emploi, d’investissement, ou autre ; encore des efforts sont entrepris pour l’allègement de ces procédures mais ce n’est pas le cas pour les cartes de décodeurs numériques, comme la carte officielle «jazeera», par exemple, en cas de perte. Dans ce cas, il s’agit d’un vol et il fallait bloquer la carte en question et en délivrer une autre à la personne concernée. Lors de l’achat de cette carte, auprès du représentant officiel, il fallait seulement produire une pièce d’identité, à partir de laquelle on avait prélevé les renseignements utiles, et payer une somme de 8.000 D.A, pour un abonnement d’une année ; après quoi l’acheteur avait reçu une carte activée sur place. Après le vol de cette carte, la procédure devint tout autre. En effet, il faut d’abord établir une déclaration de perte, comme pour une pièce d’identité ou un passeport, établir une déclaration sur l’honneur légalisée plus une photocopie de la carte d’identité légalisée aussi et enfin une somme de 2.000 D.A. Après quoi, ce dossier est envoyé à Alger et il faut attendre de recevoir une autre carte ! En téléphonie mobile, la perte ou le vol d’une puce, ne donne pas lieu à toute cette «gymnastique», tout au plus une lettre signée par l’employeur, s’agissant d’une puce professionnelle sinon justifier de son identité plus un montant ne dépassant pas les 100 D.A et votre puce vous revient le lendemain. Aussi, on ne peut que rester perplexe quand à l’ère du tout numérique avec toutes les liaisons satellitaires et Internet et toute cette technologie dont fait partie cette carte de TV numérique, il faille mettre en place toute une procédure bureaucratique anachronique, c’est le cas, pour une simple formalité. C’est plutôt un encouragement au vol de ces cartes puisque ainsi elles peuvent rester activées pendant toute la période de la procédure et un encouragement à l’usage des cartes pirates dont la validité est de trois mois et qui coûtent 2.000

L'EST - 07/04/2013 - Ammar Nadir