Annaba: Sidi Amar - 400 logements sociaux réceptionnés en juin

Le wali de Annaba a formellement ordonné que les 400 logements sociaux, en construction à Sidi Amar, doivent être réceptionnés au courant du mois de juin prochain. L’entreprise chargée de leur réalisation est sommée de mettre les bouchées doubles pour être dans les délais impartis. Ainsi donc, le chef de l’Exécutif, tient à prendre le taureau par les cornes, pour que les projets de logements, inscrits dans le programme national 2009/2014 soient entièrement réalisés dans les délais prévus. Aucun retard ne sera toléré, sauf cas de force majeure dûment prouvé. C’est ainsi que nous avons constaté de visu, qu’au niveau du chantier de Sidi Amar, les travaux vont bon train à un rythme appréciable. Ce qui est de bon augure, pour le rendez-vous de réception des logements, fixé par le premier responsable de la wilaya de Annaba. Il en est de même pour d’autres sites, où la réalisation est en cours de finition, notamment Boukhadra III et IV. Les entreprises de construction de logements, sont également tenues, de finaliser entièrement les voies et réseaux divers (VRD), avant la réception des habitations et leur remise aux futurs bénéficiaires. Ce qui, évidemment, constitue une condition sine qua non, pour loger les citoyens dans les logements décents, pourvus de toutes les nécessités appropriées, y compris l’environnement et le cadre de vie. Ceci, nonobstant les différentes annexes à caractère éducatif, sanitaire, sécuritaire, culturel et social qui doivent accompagner les futures cités. Nous profitons de cette opportunité, pour attirer l’attention des responsables locaux, sur la situation précaire dans laquelle vivent encore des dizaines d’autres familles, à l’intérieur de la ville-même. Nous citons entre autres, le cas de celles qui ont érigé de véritables taudis, au sein de courettes de maisons anciennes, à l’image de celles de la cité Ahmed-Sébou Touré (TABACOOP), la Colonne et le triste château Vaccaro du Val-Mascort. Des cas de ce type, existent dans plusieurs autres cités, que l’on nomme par euphémisme « maisons arabes », datant parfois, de plus d’un siècle, notamment à la cité Auzas, Bormet –El-Guez et Batehat-Chériet (Place d’Armes). Ces gens-là, dont plusieurs sont autochtones de la ville de Bône, s’entassent parfois à six et huit personnes dans une pièce vétuste, avec des toilettes communes à tous les occupants. Il est bien évident, que nous ne faisons aucunement allusion aux indus occupants, c’est –à dire ceux qui sont venus occuper illicitement, une habitation libérée par d’autres qui ont été relogés par l’Etat. Nous tenons à le souligner, pour que tout soit clair, dans les esprits des uns et des autres.

L'EST - 16/04/2013 - Omar Touati