Annaba: Troubles dans la rue - Où sont passées les promesses des élus ?

La rue annabie connaît actuellement des troubles, relatifs au cadre de vie, à l’emploi, au logement,…et on ne peut que s’étonner de l’absence totale de ces élus de la nation dont les promesses électorales étaient supposées répondre justement aux doléances des électeurs, aujourd’hui dans la rue. Les résidents des quartiers du 11 décembre, 08 mai et Oued Eddeheb étaient descendus dans la rue à cause d’un cadre de vie déplorable par le laisser-aller touchant à des travaux, supposés leur rendre la vie meilleure, au début de cette semaine. Leurs seuls interlocuteurs ont été le maire et le P/APW alors que leurs revendications étaient légitimes, visant des travaux dont les ordonnateurs gardaient soigneusement le bureau laissant à la commune le soin de servir de bouc émissaire. Avant, l’installation du nouveau conseil communal, tous ceux qui ne faisaient pas le travail pour lequel ils étaient payés, montraient du doigt l’APC, aujourd’hui qu’une volonté réelle d’améliorer les choses est en cours avec un maire à poigne, ils attendent tous le départ du wali pour le descendre en flammes parce que sa dynamique montre maintenant leur défaillance. Est-ce faire de la lèche que de dire ces vérités qui se disent dans des cafés ? Il est vrai que ces rodomontades d’opportunistes, venus en politique pour se remplir le ventre, affamés qu’ils sont, se font devant une cour d’élus analphabètes et de factotums, tendant la main quotidiennement à qui veut bien leur glisser un billet. Et ces réunion se font alors que d’autres élus, engagés ceux là et n’ayant besoin de rien, se débattent pour régler des problèmes incombant à d’autres et notamment aux élus de la Nation, dont aucun n’a de représentation parlementaire ou sénatoriale, alors que les 100 jours de grâce sont depuis longtemps passés. Maintenant on espère toucher la grosse galette auprès des corrupteurs connus alors pourquoi s’en faire pour des désespérés qui, pour un emploi voulaient se suicider. C’est l’affaire du wali disent-ils, alors que légalement le wali ne peut rien faire mais eux pouvaient dialoguer avec les contestataires, les calmer, transmettre leurs doléances au plus haut niveau ou une solution serait vite trouvée. Non, il vaut mieux laisser pourrir les choses au risque d’embraser le front social annabi qui bouillonne déjà, enterrer le Président de la République avant l’heure et faire campagne pour les présidentielles de 2014, pour un candidat qui ne manquera pas cette fois de ramener des talibans dans le pays, après avoir encouragé, comme Chef du gouvernement, l’ex FIS dissous à plonger l’Algérie dans les ténèbres du terrorisme et de la guerre civile. Et en disant ces vérités on fait de la lèche, selon l’entendement de ces lèche-bottes d’hier, alors que la wilaya croule sous des problèmes induits par ces comportements niant toute idée d’effort commun, pour le bienfait général. Mais la population ne s’y trompe pas qui voit réellement quels sont ceux qui veillent à ses besoins. Pourquoi n’ont-ils pas soutenu le maire quand il était suspendu, le temps que passent les pluies, les chantiers de construction en hauteur parce qu’ils causaient des inondations et détérioraient les chaussées ? Parce que certains d’entre eux faisaient partie de ceux qui ont commencé alors, à intervenir contre cette mesure, pourtant salutaire. La liste est longue de l’absence totale de conscience, de lutte de palais pour des mesquineries et de l’oubli des promesses électorales mais ne le dites pas et soyez négatifs envers ceux qui travaillent vraiment, même à tort si vous ne voulez pas être targué de brosseur, comme ils disent !

L'EST - 18/04/2013 - Ammar Nadir