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Annaba: Affaire criminelle à annaba - Baroche à la barre, aujourd’hui

Publié le 18/04/2013
Le procès impliquant un ressortissant français, Jean Michel Baroche, s’ouvrira ce matin au niveau du tribunal criminel. Sa défense sera assurée par quatre avocats, deux du barreau de Annaba, un bâtonnier du barreau de Constantine ainsi qu’un Franco-algérien du barreau de Paris. Parmi les mis en cause figurent également des gynécologues, une ex-attachée de presse à la wilaya de Annaba ainsi qu’un ex-vice-président de l’APC et candidat aux dernières élections législatives. Seront présents également à ce procès pas moins de 23 témoins et d’autres personnes impliquées de près ou de loin dans cette affaire. Plusieurs chefs d’inculpation sont reprochés aux 8 inculpés dont 5 se trouvent sous mandat de dépôt depuis une année déjà. Un gynécologue, B.Z, placé sous contrôle judiciaire au début de l’instruction, a été disculpé par le juge d’instruction après sa confrontation avec l’une des victimes. L’enquête avait nécessité, rappelons-le, l’emploi de moyens humains et techniques importants pour démêler l’écheveau de cette affaire. Le dossier, remis par la chambre d’accusation le mois de novembre dernier a, non seulement déterminé les responsabilités de chaque personne impliquée de près ou de loin mais a mis également en exergue l’implication totale de l’accusé principal. Si l’agression sexuelle sur mineure est confirmée, l’accusé risque une lourde condamnation, car aux yeux de la Justice les faits se sont produits sur des mineures pénalement irresponsables. Un autre élément accablant concerne les mouvements d’argent suspects, via la Société Générale Algérie. 10 chefs d’inculpations ont été retenus contre lui et ses coaccusés entre autres viol sur mineures, incitation à la débauche, détention et diffusion sur le web de vidéos à caractère immoral, usage de drogues, infraction à la réglementation du change ainsi que trafic d’influence. Des accusations lourdes de conséquences que le principal mis en cause a catégoriquement nié lors de son premier interrogatoire dans les locaux de la police judiciaire puis devant le juge d’instruction bien que la concordance des témoignages des victimes est accablante. Tout a commencé par une simple annonce de recrutement en apparence anodine. Une agence de mannequinat qui cherche à recruter des filles selon certains critères très précis, ce qui a attiré énormément de filles. Un autre fait concerne l’activité principale de la nouvelle société de Baroche. Ce dernier a, en effet, effectué une demande de création d’une société de service auprès de la chambre de commerce et de l’industrie spécialisée dans le tourisme et l’hôtellerie. Bénéficiant d’une aisance financière, il s’est entouré de personnes sur qui il exerçait son emprise moyennant des sommes d’argent  très conséquentes. Une des victimes, R.M, âgée au moment des faits de 19 ans, a décidé de porter plainte contre son agresseur. Naïve et ne se rendant pas compte de ce qui se tramait, elle accepta une invitation pour la nuit. Il lui fit prendre un somnifère et abusa d’elle. Le lendemain matin au réveil, elle s’est retrouvée dans un lit dévêtue, avec des taches de sang sur ses sous-vêtements J.M.B à ses côtés complètement nu. Comprenant ce qui se passait, elle décida de porter plainte, elle profita alors d’un moment d’inattention de son agresseur pour lui soustraire une carte mémoire qu’elle présenta au service de police au moment de sa plainte. C’est ainsi qu’un ordre de perquisition du domicile de J.M.B a été délivré par le procureur de la République, suivi de son arrestation le mois d’avril de l’année 2012. Des vidéos, récupérées par les services de police, ont servi de pièces à conviction et sont à l’origine de l’incarcération de M.Y. Après avoir réussi à entraîner des médecins et un vice-président de l’APC, écroué pour agression sexuelle sur des filles mineures, J.M.B, parvint à montrer encore une fois son influence, cette fois-ci sur une ex-attachée de presse de la wilaya qu’il avait rencontrée quelque temps après son arrivée à Annaba. Elle devint l’une des ses proches collaborateurs au même titre que son chauffeur, B.R mais elle avait non seulement nié toute relation avec J.M.B mais en plus affirma ne rien connaître des relations qu’il entretenait avec des jeunes filles. Le journal le Monde, avait consacré un article intitulé à cette affaire, sous le titre « Jean-Michel Baroche, pédophile, proxénète, emprisonné en Algérie, veut rejouer l’affaire Cassez ». Cet homme impliqué dans une affaire de mœurs à Annaba est une personne très connue en France, d’après l’auteur de l’article. Il était le premier responsable de l’agence de mannequins Glamour Arabian Talent. Une agence qu’il avait créée en Tunisie à l’époque du régime du président déchu Ben Ali.

L'EST - 18/04/2013 - Boufessioua Sofiane
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Les Commentaires

"Je vous pris d'excuser la vulgarité de mon vocabulaire"
Nous avons déjà assez de problèmes a résoudre avec le chômage, la crise du logement...Et se fils de pute vient chez nous, pour faire d'Annaba un bordel de luxe avec nos enfants, ouleds la place d'armes vont t'arracher tes yeux et ton coeurs à toi et a tes acolytes misérables.
Cet individu avec son pognons va sortir blanc comme neige avec les charognards qui prennent sa défense.
Notre justice nous a bien roulé dans la farine...stop...affaire bâclée...stop...taleb...stop...clé usb...stop...façon circuler il n'a rien a voir...ouleds Annaba sont loin d'être des navets!.
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