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Annaba: HÔTELLERIE - “Une souffrance au quotidien”

Publié le 21/04/2013
« Etre hôtelier aujourd’hui, c’est une souffrance au quotidien pour un investisseur », a déclaré un hôtelier de Belvédère qui ne pouvait assurer d’eau chaude à ses clients qui avaient, de ce fait, déserté l’établissement. Pourquoi ? Parce que le camion citerne de Naftal qui lui fournit le gaz liquide dont il a besoin pour chauffer l’eau ne peut plus accéder à l’établissement au motif de deux câbles distendus, l’un électrique et l’autre de téléphonie qui traînent depuis des semaines à un mètre du sol. Ces câbles ont même failli coûter la vie à cet investisseur dégoûté lorsqu’il avait empêché qu’on les vole. Une route d’accès défoncée, des ordures qui attirent les sangliers parce qu’on ne les enlève pas et un éclairage public défaillant, voilà la situation dans laquelle on voudrait faire marcher l’hôtellerie dans une wilaya à vocation touristique, selon les déclarations tonitruantes de bureaucrates, loin des préoccupations du secteur autant que la terre l’est du soleil. Hier, cet hôtelier désenchanté était en train de changer la lampe du réverbère qui est supposé éclairer les abords de l’établissement, un énième changement car toutes les lampes qu’il change grillent, laissant supposer un problème sur la ligne. « Mon établissement est en train de mourir alors que je croyais bien faire en investissant dans le secteur du tourisme ; j’ai même voulu vendre mais personne n’en veut dans ces conditions, je ne sais plus quoi faire ! » Et voilà pour le tourisme à Annaba et la qualité, thème invoqué durant les journées consacrées à ce secteur, il y a quelques jours à Alger et cela alors que la saison estivale s’annonce. Et ce n’est même pas la peine de citer d’autres exemples de la déliquescence qui touche tout le secteur à Annaba. En réalité, c’est un secteur mort, pour l’essor duquel aucune initiative n’est prise sinon à l’encontre d’opérateurs qui, en plus, perdent et leur temps et leurs efforts à batailler pour survivre. Pourtant, le secteur est clairement un fonds formidable de développement et par surcroît d’emplois, à l’exemple de la petite ville de Tabarka, en Tunisie. Cette agglomération, vouée au tourisme, à quelques encablures de la frontière rapporte plus en revenus touristiques que l’entière wilaya d’Annaba avec ses 80 kilomètres de côtes et tous ses atouts naturels. Il y a un motif à cela et il est facile à trouver !

L'EST - 21/04/2013 - Ammar Nadir
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