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Annaba: Jardins publics - Plusieurs espaces verts fermés au public

Publié le 22/04/2013
Les espaces verts aménagés pour permettre aux citoyens de se détendre dans un cadre sain et plus particulièrement aux personnes du 3ème âge qui ont pris contact avec notre quotidien, manquent de propreté s’ils ne sont pas carrément fermés. Le dernier à l’être est bien celui qui se trouve derrière le Palais de la Culture, face au Pari Sportif qui servait aux vieux à attendre les moments de la prière à la mosquée d’El Alaouia. Fidèle lecteur de l’Est Républicain, l’un de ces derniers nous a même fait part de son ennui de ne pas trouver un endroit adéquat pour remplir ses grilles de mots croisés. Etant un cruciverbiste mordu, il n’aime pas l’ambiance des cafés, ni de rester à la maison où il dérange son épouse dans ses travaux ménagers. Incités par la curiosité nous nous sommes rendus à El Hattab, où le parc est également presque bouclé, sauf du côté des vespasiennes publiques, qui servent heureusement aux gens de passage qui peuvent ainsi s’y soulager. Par contre le portail faisant face au marché de fruits et légumes est clos, derrière lui se trouve des détritus que des commerçants peu scrupuleux s’en débarrassent sans souci aucun pour les platebandes qui s’y trouvent. Du côté du boulevard Benzaïm, le portail est entrebâillé entrelacé d’une grosse chaîne, derrière rien que des mines patibulaires qui incitent les gens à ne pas y pénétrer. Le Parc de l’Edough est également dans un abandon total. Ainsi que celui qui fait fasce au rond point du Centre de santé. La dérision est bien celui d’El Houria où le béton a « bouffé » tous les espaces. Quand on sait qu’un kilogramme de graines de gazon permet de semer 35 m2, l’on se demande pourquoi le sol des carrés réservés à cet effet est dénudé. Cependant,  quand on parle de protection de l’Environnement, il faut d’abord préserver ce qui existe. Pourquoi ne pas recruter ou désigner des gardiens portant une plaque comme d’antan, oui, une belle plaque en cuivre indiquant la fonction de son porteur ainsi que des jardiniers connaissant leur métier comme il y en avait il y a quelques temps à la pépinière communale du quartier de Santana « Sainte Anne ». Des essences variées y étaient cultivées et fournissaient tous les jardins et parcs publics de la ville d’Annaba. Dans les années 80, on y trouvait des pétunias, des œillets d’Inde, des œillets, des marguerites de plusieurs qualités, des pensées, bref… des plantes saisonnières qui agrémentaient toute  la ville, alors que les rosiers faisaient la fierté du vieux Ali, le Gestionnaire. Le peu qui reste est destiné à la disparition, si ce n’est un bon redressement de la situation. Le Maire, M. Merabet Farid est engagé et volontaire pour embellir sa ville, le Wali également. Les citoyens veulent participer à rendre à Annaba, son étiquette de « Coquette ». Les jeunes de Annab-Eco font des pieds et des mains pour acquérir des plantes et aménager ou rénover les espaces verts. Ils sont là à titre gracieux, car ils offrent leurs bras et leurs connaissances dans le domaine de l’environnement. Alors pourquoi ne pas les alimenter et les encourager dans cette voie si noble. Bien sûr la maintenance sera du ressort de l’APC.

L'EST - 22/04/2013 - Ahmed Chabi
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