Le problème des vaches errantes à Annaba en général et à Sidi Amar en particulier semble échapper aux services de contrôle des APC, ce qui pose un sérieux problème d’hygiène et de sécurité. Commune interactive, du fait qu’elle comprend l’université de Annaba et une dizaine de sociétés et d’entreprises nationales et internationales, Sidi Amar, accueille ses visiteurs avec des vaches, errant en plein centre de la commune. Une image des plus dégradante que reflète cette commune aux milliers d’étudiants et chercheurs étrangers installés dans les cités U et tout simplement à ses habitants. Néanmoins, la collaboration de ces derniers dans la préservation de leur environnement n’est pas des plus appréciable. Car à moins que les habitants de ce quartier ne soient dyslexiques, on lit facilement sur la plaque : « Préservons notre cadre de vie » mais, comble de l’ironie, ils jettent leurs déchets ménagers juste en dessous de la plaque. Ce qui ne déplait apparemment pas à nos amies « les vachettes », qui trouvent un plaisir fou à brouter de « la poubelle ». Pendant ce temps, les services de l’APC de Sidi Amar semblent dormir paisiblement quand dans les quartiers principaux de la commune la débandade est à son comble. Pourtant à seulement quatre kilomètres de Sidi Amar, la commune d’El Bouni qui rappelons-le était des plus concernées par ce problème, ne compte aujourd’hui, presque aucune vache errante. En effet, adoptant la technique du « pique- porte-feuille », en soumettant les éleveurs irresponsables à des amendes qui varient entre 5 000 et 10 000 DA après saisie systématique vers l’étable spécialement aménagée au niveau du parc communal, El Bouni a été libérée de ce lourd fardeau. Sidi Amar peut en tirer une leçon au lieu de rester les bras croisés!
L'est républicain > 03/04/07 > Nabila Guesmia
Les Commentaires