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Annaba: Sidi Amar : Cité UV7/8 - Les auvents des portes en béton, un danger mortel pour les habitants

Publié le 30/04/2013
Un grave danger guette les habitants de la cité UV 7/8 de Sidi Amar, représenté par l’état de détérioration avancé des dalles faisant fonction d’auvent au-dessus des portes des différents blocs que compte la cité. Un danger qui a été à plusieurs reprises signalé par le comité de quartier concerné à l’APC, mais aucune suite n’a été donné à cette réclamation, même après l’accident qui a eu lieu il y a quelques semaines, quand une partie de dalle s’est effondrée sur la tête d’une petite fille en train de jouer sur le pas de la porte et qui a été grièvement blessée. Tous les habitants se sentent menacés par ces dalles de béton fissurées qui pendent au-dessus des portes d’entrées fréquentées par des dizaines de familles, d’autant plus que, comme on le sait, les entrées des blocs sont en général les lieux de prédilection des enfants qui aiment jouer dans ces lieux. « Un premier accident avec un blessé grave ne suffit- il pas pour réveiller les services techniques de l’APC afin de trouver une solution à ce problème, ou bien attend-on qu’il y ait mort d’une ou plusieurs personnes pour réagir ?» se demandent les habitants de ces blocs. Un autre problème continue à alimenter le mécontentement de ces derniers, relevant toujours de la même institution, le fait qu’il n’y ait, pour toute une cité qu’un seul bac à ordures, avec les nuisances que l’on imagine. « Ne trouvant pas d’endroit où se débarrasser des sacs d’ordures, les habitants n’ont d’autre alternative que de les déposer sur le bord de la route, près du bac qui est toujours plein » comme l’a déclaré un habitant. A cela, il faut ajouter le manque de civisme de certains qui aggravent la situation en jetant un peu partout leurs déchets ménagers. « S’il y avait suffisamment de bacs, nous pourrions intervenir auprès de ces habitants, mais pour le moment, nous ne pouvons rien dire » a été la réponse d’un membre du comité de quartier, qui regrette l’époque où la cité était propre et bien tenue. « Mais il y avait à la tête de la commune, des personnes soucieuses de l’aspect des cités et des habitants jaloux de leur environnement » devait- il ajouter.

L'EST - 30/04/2013 - Farida H.
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