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Annaba: Groupe Sider - Le syndicat dénonce des velléités de privatisation

Publié le 23/05/2013
Les négociations engagées récemment entre le partenaire social des cinq filiales du groupe industriel Sider et l’employeur n’ont pas abouti. Le groupe Sider semble entrer dans une spirale des suites des litiges avec la coordination des cinq sections syndicales représentant les cinq filiales que compte l’entreprise et ce, sur les velléités de privatisation de cette société à des étrangers, en l’occurrence des Français et des Qataris, selon nos sources. Les événements de protestation de plus de 2500 salariés contre l’intention de fermeture de leurs filiales avant de les privatiser, au courant de cette semaine, ont marqué une dangereuse escalade dans cette affaire. Un palier a été franchi, mais pas seulement. En effet, les syndicalistes des filiales de la SGS Annaba, HORES, CODESIDE, HYDROSIDE et REFRACTAL menacent d’ores et déjà de mobiliser l’ensemble des travailleurs en prévision d’une marche à travers les artères principales de la ville, incessamment, dans la mesure où les dirigeants de ce groupe n’œuvrent pas pour sa redynamisation par le biais des investissements. Ils ont accordé à la direction un délai de 11 jours en vue de sortir de ce tunnel. Car, indiquent les syndicalistes, c’est une structure bien organisée qui dispose de filiales majoritairement productives, mais menées intentionnellement à la faillite en les privant de marchés publics au profit des entreprises privées. Dans ce même contexte, les syndicalistes de la coordination, récemment installée, se sont interrogés sur le silence du wali, des députés des responsables de l’inspection régionale du travail et des dirigeants de l’UGTA qui affichent une totale indifférence face à cette affaire qui met le groupe dans une situation mouvante favorisant la détérioration du climat social. Pis encore, ils qualifient la situation de « poudrière ». « Il est impossible de parler de pouvoirs publics, ni même de parlementaires. Des représentants du peuple qui semblent incapables d’intervenir et ne manifestent pas de réactions de soutien à l’égard des travailleurs se sentant lésés. Ce qui a nourri des soupçons chez les salariés», s’insurgent-ils. « Pire, la manière dont est géré le groupe ainsi que ses filiales, l’incompétence de ses responsables et l’absence des autorités, fait craindre le pire », soutiennent-ils. A noter que le partenaire social revendique la continuité de l’entreprise par un contrat avec ArcelorMittal, la suppression des dettes du groupe à hauteur de 100 milliards de centimes, la restructuration des filiales du groupe et enfin l’injection de l’investissement.

L'EST - 23/05/2013 -
Toufik Ouazaa
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