Lankar Abdelaziz, directeur général du centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, aurait été révoqué de son poste du travail en fin d’après-midi de lundi dernier, apprend-on de sources concordantes. La décision de fin de relation de travail à la tête du CHU, révèlent nos sources, lui a été signifiée par le ministère de la tutelle. D’autres diront plutôt que la révocation émanerait du premier responsable de l’exécutif local Mohamed El Ghazi. Et d’ajouter sur ce point que cela serait probablement en raison d’un malentendu entre le directeur du CHU et le wali, il y a quelques jours. Le climat étant très tendu entre les deux commis de l’Etat, et le courant ne passant pas donc entre eux, les choses se traduiraient en limogeage, toujours d’après les mêmes sources. Mais les causes exactes de ce malentendu et par voie de conséquence de cette révocation, ne sont pas encore connues. Nos sources indiquent par ailleurs que le directeur « révoqué » serait remplacé par le secrétaire général Achour H’zam, alors que d’autres sources diront qu’un gestionnaire du CHU de Constantine succédera à Lankar Abdelaziz. Celui-ci, il faut le noter, a été nommé professeur à l’hôpital Ibn Rochd en 1980, avant qu’il ne se voit attribuer des grades professionnels jusqu’à devenir le premier responsable du CHU par la décision ministérielle n°423 du 31/10/2012. D’après des sources proches de la direction de l’hôpital, le directeur général n’a pas rejoint son bureau durant toute la journée d’hier, ce qui a donné une sorte de confirmation à l’information qui faisait le tour des hôpitaux comme une trainée de poudre.
L'EST - 19/06/2013 - Toufik Ouazaa
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