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Annaba. Des étudiants en grève de la faim

Publié le 05/04/2007
Cité universitaire de Sidi Achour - Des étudiants en grève de la faim
Suite à l’interpellation de douze étudiants de la cité universitaire de Sidi Achour, déjà condamnés, par les services de police de la 11ème sûreté urbaine de la cité Safsaf, près de 300 étudiants ont entamé, hier, une grève de la faim illimitée. En colère, les grévistes ont entre autre interdit l’accès au personnel de la direction, en s’emparant de l’entrée. En effet, selon les étudiants protestataires, cette interpellation vient juste deux jours après la destruction du « «fameux » mur de séparation entre les pavillons des filles et des garçons, survenue la nuit de dimanche à lundi dernier. Qualifiant cette interpellation d’injuste, ils ont signalé que les auteurs principaux de la destruction du mur n’ont pas été inquiété Ces derniers, précisent-ils, au nombre de quinze, portaient des cagoules et ont aussi procédé, ajoutent les grévistes, à la destruction du poste de police de la dite université, dans la même nuit, causant des dégâts importants. Aussi, les grévistes revendiquent la libération de leurs 12 camarades, interpellés à tort, selon eux car ils n’avaient rien à avoir avec ces actions de vandalisme. « Les auteurs de cet acte étaient tous les quinze cagoulés, pourquoi interpeller ces douze étudiants, comment a-t-on pu les identifier ?», s’interrogent les protestataires. L’atmosphère, hier, à l’intérieur de la cité universitaire de Sidi Achour était à la colère, les 300 étudiants grévistes déterminés à aller jusqu’au bout de leur mouvement, par solidarité avec leurs condisciples interpellés. Ces derniers, il faut le rappeler, ont été condamnés à 06 mois de prison avec sursis par le tribunal de Annaba, il y a près d’un mois, pour la destruction de ce mur. Aussi l’interpellation pourrait aboutir à leur emprisonnement, dans le cas où leur implication serait confirmée et c’est cette crainte qui a poussée les protestataires à réagir de la sorte. Outre, le mur qui continue à pourrir la vie des résidents de la cité universitaire car c’est la sixième fois qu’il est détruit depuis sa construction il y a deux ans.
L'est républicain > 05/04/07 > Toufik Ouazaa
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