Située à 8 kilomètres du centre-ville de la commune de Annaba sur la Zone d’Extension Touristique (ZET) de la corniche, l’assiette foncière du cap de garde de plus de 30 hectares n’a toujours pas connu un projet d’aménagement touristique. Pourtant, tous les atouts nécessaires pour la concrétisation de ce projet sont réunis. Effectivement, offrant trois vues panoramiques sur la méditerranée et une autre sur les monts de l’Edough, cet endroit presque vierge est un lieu d’évasion pour les annabis ainsi que tous les habitants de l’est du pays. Le Plan d’Occupation du Sol réalisé par la Direction de l’Urbanisme et de la Construction a même défini les infrastructures et les aménagements touristiques à projeter dans cette zone telle que le centre des sports nautiques et de loisirs. L’ensemble devrait être édifié à proximité du site du Vivier sur une assiette de terrain de plus de 9000 m². Dans le cadre du développement touristique à Annaba, des documents datant de l’époque coloniale ont même révélé qu’un bureau d’études londonien a réalisé un plan d’aménagement de cette zone. Dans leur étude, les ingénieurs de l’époque avaient prévu la réalisation d’un port de plaisance toujours inexistant à Annaba. « En ma qualité d’architecte, j’ai eu à consulter les documents en question. Je le dis, un port de plaisance est réalisable dans cette zone du cap de garde » a déclaré cet architecte et également enseignant en poste au département d’architecture de Annaba. En plus de la création de plusieurs centaines de postes d’emplois, tous ces projets contribueront au développement économique de la wilaya. Ce qui ne semble pas intéresser les responsables locaux à redynamiser ce projet. Abordant la question de la pratique des sports nautiques et autres infrastructures de loisirs, bon nombre de citoyens des 2 sexes et de tous les âges ont affirmé qu’il est indispensable de trouver rapidement une solution à ce problème. Bon nombre d’entre eux apparemment très au fait du dossier « projet du Vivier des années 50 », plusieurs hectares de cette zone du Cap de Garde ont déjà fait un lotissement. Ces derniers vont dans le sens d’intérêts bien particuliers et non dans ceux en relation avec l’environnement des populations. Les bénéficiaires se préparent à lancer les travaux portant réalisation d’hôtels touristiques appelés à être transformés en lieux de débauche. Ces réalisations doivent intervenir à quelques dizaines de mètres du Centre de Repos Familial pour les fonctionnaires de la police, et c’est là où le bât blesse.
Le provencial - 02/07/2013 - Rafik Arfaoui