Annaba: Bibliothèque municipale d’Annaba - Un arbre s’effondre sur une voiture

Plus de peur que de mal pour cette salariée de la Bibliothèque Municipale située à proximité du Palais de la Culture Mohamed-Boudiaf. Son véhicule a été endommagé, ce jeudi matin, par la chute d’un eucalyptus qui, selon des témoins et des usagers des lieux, menaçait depuis longtemps de s’effondrer. Heureusement que la propriétaire n’était pas à l’intérieur de sa voiture, sans quoi, elle aurait probablement été gravement atteinte. L’incident passé, ce sont surtout l’incompréhension et la colère qui sont exprimées en direction de la commune de Annaba, qui est censée gérer tout le parc végétal de la ville. Cet eucalyptus aurait dû attirer l’attention des autorités concernées. Apparemment, rien n’a été fait, auquel cas, l’arbre en question aurait été abattu et la propriétaire du véhicule aurait pu continuer à jouir de son bien le plus normalement du monde. Au niveau de l’APC de Annaba, il semblerait qu’on se soucie peu de la sécurité des citoyens. Que se serait-il passé si la chute de l’arbre avait causé les dégâts humains ? Il est clair qu’il est devenu urgent de revoir la gestion des espaces verts, en particulier des arbres qui sont très mal entretenus et pourraient causer de très graves accidents. Ne parlons pas de l’éclairage public qui, à certains endroits de la ville est très vétuste. Une fois de plus, donc, la mairie de Annaba se fait remarquer par son incapacité notoire à rendre la vie de ses administrés meilleure et sans danger. Des voix se manifestent un peu partout pour mettre fin à ce laxisme devenu, semble-t-il, une institution, une manière de vivre sa vie d’élu, alors que telle n’est pas la mission de toute personne qui siège à l’Assemblée Populaire Communale, à commencer par la première d’entre elles, en l’occurrence, le président de l’APC. Gageons que cet accident suscitera un meilleur engagement quant à la gestion des espaces verts et des biens communaux, sans quoi, nous nous verrions dans l’obligation d’évoquer sur ces mêmes colonnes d’autres cas de négligence de ce genre. La balle est dans le camp des élus qui siègent dans l’édifice construit à la fin du XIXème siècle sur l’actuel Cours de la Révolution.

Le Provencial - 20/07/2013 - Lakhdar Habib