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Annaba: RUE okba ben nafaa - Effondrement d’une bâtisse

Publié le 22/07/2013
Hier matin, des familles ont bloqué la rue Okba Ben Nafaa menant à la gare, suite à l’effondrement, au n° 6, d’une des pièces du deuxième étage où vit un couple avec un bébé, sur l’étage du dessous, abritant une famille composée des parents et de quatre enfants. L’incident, qui s’était produit la veille, n’a fait heureusement aucune victime. Dans la rue, en plein soleil, les habitants de ce vieil immeuble comptant neuf familles, étaient assis sur des tapis, à même le sol empêchant les véhicules de circuler et entourés d’un cordon de police. A l’intérieur, la pièce effondrée présentait un trou béant, tandis qu’au premier étage, c’était un enchevêtrement de gravats. « Nous sommes ici depuis les années 80, nous sommes enregistrés auprès de l’OPGI depuis plus d’une vingtaine d’années, nous avons reçu la visite des commissions de logements, mais jusqu’à présent, nous n’avons pas été relogés dans des logements décents » nous a déclaré une des victimes de cet effondrement, qui « n’a plus où aller avec sa famille ». Pour les familles concernées, le chef de la daïra qu’ils sont allés voir tout de suite après cet effondrement, leur aurait déclaré « vous ne figurez sur aucun programme de relogement ». A l’OCRAVA, on nous appris que la maison en question, après expertise par le CTC, avait été portée sur la liste des vieilles bâtisses à démolir et que le propriétaire avait demandé officiellement aux locataires de quitter les lieux. Ces derniers, qui nous ont confirmé les faits, se sont plaints d’avoir été oubliés par les services du logement de la daïra, malgré l’ancienneté de leurs dossiers, la précarité de leur situation où leur vie et celle de leurs enfants sont en danger permanent malgré leurs nombreuses démarches effectuées pendant des années auprès des services concernés. Ajoutons que le problème des vieilles bâtisses menacées d’effondrement n’a apparemment pas de solution, malgré des résolutions prises par l’APC. Le problème financier est un écueil de poids, les propriétaires privés refusant de mettre la main à la poche pour leur démolition, estimée à deux milliards la bâtisse, pour un travail délicat qui doit se faire à la main étant donné la vétusté du tissu urbain concerné. L’autre difficulté, c’est le côté juridique ; il est particulièrement difficile de remonter aux véritables héritiers de ces vieilles maisons, dont certains ont disparu. L’alternative préconisée par l’ex-APC de procéder à la démolition et de mettre les éventuels propriétaires devant le fait accompli pour d’exiger le remboursement des frais n’a, jusqu’à présent, pas encore été avalisée par les services compétents.

L'EST - 22/07/2013 -
Farida H
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