Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: COMMERCE INFORMEL - Quand les conteneurs envahissent la vil...
Zone Membre
Publicités

Annaba: COMMERCE INFORMEL - Quand les conteneurs envahissent la ville !

Publié le 24/07/2013
L’anarchie reprend-elle du terrain à Annaba ? Tout porte à le croire, si l’on se réfère à la situation incontrôlable, qui prévaut depuis la deuxième semaine de Ramadhan où le commerce informel gagne de plus en plus du terrain, pour se pointer aux portes du Cours de la Révolution, la place publique la plus importante de la Coquette. Plus grave aujourd’hui, et devant le laisser-aller et le laisser-faire, on parle carrément de containers qui envahissent de nouveau les chaussées de la cité… C’est « Dab rakeb moulah ». La Coquette n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle est négligée par ses habitants et surtout par ceux qui ont à charge de l’entretenir et de veiller sur elle. La ville s’enlaidit chaque jour un peu plus ». Ce constat amer est fait malheureusement par la majorité des Annabis approchés à ce sujet. Dans le centreville, allant de la place Sidi Brahim avec le point noir que constitue le marché El-Hattab et les avenues, rues et ruelles qui déversent comme les flots d’un torrent impétueux, une foule bigarrée de tout âge. Dans les rues fortement achalandées, les automobilistes ne peuvent plus garer leurs véhicules et sont “de facto” chassés par les vendeurs “confortablement” installés sur les trottoirs, voire même dans une partie de la chaussée proposant des produits de tout genre et convenant à toutes les bourses. Mais cet état de fait, voire l’envahissement de la chaussée par des jeunes promus occasionnellement vendeurs d’étalages ou des exposants occasionnels. En réalité, ce “no man’s land” résulte des containers, dont le contenu est déversé, le long des rues de la ville. Aujourd’hui, cette immense braderie à ciel ouvert submerge la ville qui semble être frappée par un tsunami, tant les produits étalés, habillements, articles ménagers et produits cosmétiques inondent ce marché informel imposant ses règles et ignorant la loi. Ces produits achalandés font, certes, le bonheur des petites bourses, mais montrent combien notre production nationale est aujourd’hui écartée du circuit commercial. Les containers charrient aujourd’hui les fameux chiffons généralement importés de Turquie et de Chine et qui échappent à tout contrôle. Des effets vestimentaires, à la vaisselle, aux détergents et flacons de parfums et d’aérosol. Tout est étalé à même le sol et il se vérifie très difficilement. Au milieu de ce grand bazar, l’on tente tant bien que mal de se frayer un passage et surtout prendre garde où mettre les pieds sous peine d’être malmené.

L'EST - 24/07/2013 -
B. Salah-Eddine
« Actualité précédente
Annaba: Qualité douteuse du lait en sachets
Actualité suivante »
Annaba: 51ème anniversaire de la création de la police - L’événement célébré avec faste par la sûreté de wilay

Les Commentaires

En effet, pour ceux nés dans la brousse, les bidonvilles et autres taudis, sans éducation ni instruction d'aucune sorte, qui n'ont jamais connu le visage d'une vraie ville, Annaba en l'occurrence dans l'état de déchéance où elle se trouve, transformée en un immense bazar, leur parait comme la Californie. C'est pour cette raison qu'ils ne peuvent réagir à la dégradation dans laquelle se trouve la ville, puisqu'ils n'ont pas de référence et ne peuvent s'imaginer autre chose. Et puisqu'aussi la vie qu'ils mènent s'apparente à une réussite, une promotion, une ascension par rapport au milieu d'où ils viennent. Donc, ils ne voient les choses qu'atravers le prisme de ce qu'a été leur origine. C'est certainement le cas de tous ceux qui dirigent la ville. Si non comment expliquer qu'on ne peut comprendre des choses aussi simples qui appartiennent au quotidien. Comme mettre de l'ordre dans une ville , la nettoyer, l'entretenir afin qu'elle puisse garder au moins l'aspect d'une cité digne de son nom ainsi que des gens qui l'habitent et vice-versa. Et pas une sorte de Bangladesh à l'algérienne dans lequel visiblement on s'y plaît. Comme lorsqu'on s'accommode d'une décadence progressive et certaine qui nous mène tranquillement tout en bas de l'échelle.
Bonjour a tous,

Mon cher ricrac tu vient de faire une bonne analyse digne de quelqu'un qui a fait de la socioligie.
"tu viens de faire" pardon!!!!
Chers amis bonjour,

Tout juste un petit mot...ce manque d'éducation, d'instruction...n'est pas directement la faute de notre peuple...il faut le reconnaître que c'est dû au colonialisme...notre population est restée 132 ans avec les yeux bandés...encore une génération et tout rentrera dans l'ordre inch'Allah pour rattraper ce retard d'éducation.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires