Annaba: Alias Kandahar, le ferronnier escroc, activement recherché par la police

Les éléments de la 9ème sûreté urbaine du centre ville de Annaba viennent d’ouvrir une enquête approfondie, dont le mis en cause est un ferronnier (Soudeur), qui a fait de nombreuses victimes, apprend-on de sources sécuritaires. Identifié déjà par les enquêteurs, il s’agit d’un certain L. Adel, alias « Kandahar ». Ce jeune de 32 ans s’est avéré être, selon ses victimes, un escroc notoire qui ne recule devant rien pour déplumer même un magistrat. En effet, parmi ses victimes, un agent de police qui travaillait justement au 9ème arrondissement, muté à Ghardaia. Selon les premières informations, son mode d’emploi est irréprochable. Il dispose d’un atelier clandestin au sein même de sa maison au stade square Randon qui est paradoxalement situé à 4 mètres de l’accès principal du groupement de la gendarmerie nationale de Annaba et face à la cour de justice. Ce qui rassure totalement ses éventuelles victimes qui n’hésitent pas à lui verser souvent le prix de la totalité de sa commande. Et comme par enchantement, il disparaît dans la nature souvent chez sa belle famille dans la commune de Séraïdi, le temps que l’orage passe pour revenir à la chasse, révèle un des inspecteurs de police. Et comme tout escroc qui se respecte, Adel fait tout pour gagner la confiance des enfants des juges qui habitent également dans des immeubles en face de sa maison. Ses victimes se chiffrent à des centaines si ce n’est des milliers. Mais sa dernière affaire semble être la dernière puisque, contrairement à d’autres, la victime s’accroche bec et ongles à l’escroc qu’elle compte lui faire payer tous ses forfaits. Décidément, le monde de l’escroquerie et de la clandestinité est vaste. Aujourd’hui, nous assistons, à Annaba, comme sûrement ailleurs dans d’autres grandes cités, à une spirale dans l’évolution de l’arnaque et l’escroquerie.

L'EST - 29/07/2013 - B. Salah-Eddine