Annaba: AMAR GHOUL EN VISITE - “Tous les projets réalisés dans les délais”

C’est vers 8h30 hier matin, que l’avion transportant M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics et la délégation qui l’accompagne, a atterri sur le tarmac de l’aéroport Rabah Bitat de Annaba. Il fut accueilli, à sa descente de l’aéronef, par M. Mohamed Ghazi, chef de l’exécutif et une forte délégation composée des autorités militaires et civiles de la wilaya, ainsi que de bon nombre d’élus APC, APW, APN et Sénat, dont les maires de Annaba et d’El Bouni. Le ministre entama sa visite par les projets d’infrastructures aéroportuaires, au niveau de l’aérodrome Rabah Bitat dans sa nouvelle extension. Là, il est question de renforcement et d’extension des parkings à avions « E » et « J ». Du recalibrage et bétonnage des canaux d’assainissement de l’aérodrome, de réalisation de bretelles et voies de circulation. L’ordre de service (ODS), pour l’entame des travaux du projet, date du 12 mai 2011, avec un délai de dix mois pour leur réception. Or, l’entreprise réalisatrice a observé une période d’arrêt de 205 jours, soit près de sept mois, pour des raisons que nous donnerons par la suite. Actuellement, le taux d’avancement des travaux est de 70% ; la structure du parking « E », d’une superficie de 73 800 m2 en composants rigides, comprend également 4 bretelles, d’une surface de 3379,95 m2 et de dimension de 400 mx 10m. L’entreprise italienne, groupe Abrantina –Altro, a touché la bagatelle 100 milliards de centimes pour ce projet. Dans un autre ODS ( Ordre de Service) , en date du 11 février 2011, d’autres travaux sur le même site, devaient durer 11 mois révolus. Or, ce même réalisateur, tout comme son prédécesseur, a connu une cessation d’activité de 572 jours, avec un taux d’avancement physique de 53%. Cependant, le démarrage réel des travaux de conception fut donné en fin d’année 2007, bien avant l’installation de l’actuel wali en 2008. Le nouvel aérodrome, avec ses 12 000 m2 bâtis et sa capacité de transit de 700 000 passagers par an, a coûté la bagatelle de près de 400 milliards de centimes, soit 3.761.000.000 de dinars exactement ; quant aux causes des arrêts de travail enregistrés, que ce soit pour la première ou la seconde entreprise en charge des projets, il s’agit de la nature du sol. En effet, le terrain en question, où les parkings, bretelles et voies de circulation ont été implantés, est marécageux et inondable. Il a fallu surélever le sol, à coups de centaines de mètres cubes de béton. L’évaluation du coût de la finition est en cours. A Chétaibi, distant d’une soixantaine de kilomètres au Nord –Ouest de Annaba, il fut présenté au ministre, le projet de renforcement de la jetée et du port de pêche. Là également, il fut question d’aménagement des lieux d’accostage, d’ouvrages de protection, d’ouverture de chemins d’accès et surtout, a fortement insisté Amar Ghoul, sur la consistance des investissements et des travaux. A Chétaïbi, seconde plus belle baie du monde, après celle de Rio de Janeiro au Brésil et ses dizaine de plages aux sables d’or, il y a lieu non seulement, d’aménager convenablement le port de pêche et ses structures d‘accueil, mais aussi de créer un port de plaisance et des infrastructures touristiques, auxquelles le site s’y prête convenablement. Dans la même ville de Chétaïbi, il fut présenté au ministre, les projets de renforcement de la jeté Nord du port de Annaba et de son dragage. Pour ce faire, il est prévu une couche pour la protection du noyau en enrochements, de 60.000 tonnes et le confortement de la jetée en BCR, 36 tonnes, soit 910 unités. Le montant financier de ce marché s’élève à plus de 80 milliards de centimes. La publication de l’attribution provisoire du marché est en cours. Le délai de réalisation est de 15 mois, avec linéaires de la jetée de 970 ml pour une profondeur entre -2,00 et -14,00m, au niveau de la grenouillère. Pour le dragage de l’avant –port, le plan d’eau est de 45 hectares avec une profondeur de 13 mètres à 14 mètres, la Grande darse, 40 ha avec une profondeur de 10m. à 11m et enfin la petite darse, de 10 ha avec une profondeur de 09 m. à 10 m. Les quantités principales du volume à draguer sont de 12 00 000 00 m3. La durée réelle de réalisation est de 7 mois, avec une enveloppe financière de près de 98 milliard de centimes. Au niveau du projet dit « Pont Y », M. Ghoul s’est enquis de l’avancement des travaux. Il s’agit d’un ouvrage d’art de la Mokta ( nom de l’avenue) reliant la cité Seybouse ( ex-Joanoville) à Sidi Brahim ; il permet l’accès à la ville, par l’entrée Sud. Le délai est de 13 mois et la livraison s’effectuera au mois de février 2014, selon les responsables de Sedirem, filiale de l’imposante entreprise ENGOA ( Entreprise de Réalisation de Grands Ouvrages), pour un coût de plus de 300 milliards de centimes. L’ouvrage principal en luimême est un viaduc imposant, qui aboutit à la gare ferroviaire, par des voies autoroutière de six couloirs, trois dans chaque sens et des passages sur la voie ferrée et des murs de soutènement. Toujours dans le même secteur de la ville, le ministre a procédé à la pose de la 1ère pierre du projet d’aménagement de l’entrée de la ville, par le carrefour de Sidi Brahim. En donnant le coup d’envoi de ce projet, le ministre a insisté sur le levée des contraintes relevées dès que possible. L’une d’entre-elles, concerne une aire de jeu pour enfants de la cité Kaouki, qui se trouve sur le tracé du projet. Le responsable de Sedirem, entreprise de réalisation du projet, a tenu l’engagement par devant le ministre, d’en construire une autre, plus belle, plus vaste et plus moderne que la première. A Ras El Hamra, M. Ghoul a pris connaissance amplement de la route le reliant à Djenen – El Bey ( ex-Oued Bagrat). D’une longueur de 10 kilomètres, il comprend quatre viaduc qui doivent enjamber monts et vallées pour atteindre Oued Bagrat par le rivage. Les accès sont réalisés à 100%. Il manque cependant, une enveloppe de 10 milliards de dinars aux 38 milliards de DA déjà consommés, pour finaliser le projet. Ce dernier a pour mission aussi de desservir les deux zones de l’extension touristiques de Séraïdi et Chétaïbi, en passant par Aïn Barbar. Dans un point de presse tenu à Aïn Achir, le ministre a souligné que plusieurs projets concernant des routes, des ponts, des ports, des aéroports et autres ont été réalisés, ou en cours de l’être à Annaba. « Je le dis solennellement, tous les projets inscrits à Annaba se doivent d’être réceptionnés dans les délais prescrits. Il y va de l’essorsocio économique et touristique de la ville. Ce qui n’a pas encore été réalisé le sera Incha allah au début du second semestre 2014 ». A une question relative à la réception du tronçon Constantine-Skikda de l’autoroute Est-Ouest, le ministre a répondu : « l’autoroute est à 95% achevée. Il ne manque que le tronçon de 24 kilomètres entre Skikda et Constantine. Le contentieux avec COJAAL étant aplani, la finition du tronçon se fera bientôt ». Mais M. Ghoul, n’a voulu avancer aucune date. Au siège de la wilaya, il a pris connaissance des deux plus importants projets inscrits en 2013 (PDCE 2010/2014). Il s’agit de la liaison autoroutière Annaba – Guelma, d’une longueur de 30 km et du tunnel aboutissant au carrefour de Béni M’haffeur. Il y aura à vrai dire deux tunnel. L’un partant du Rond Point du Pont Blanc jusqu’à la cité de police de Kouba, avec sortie vers le CHU Ibn Rochd, d’une longueur de 534 mètres et le second toujours du Pont Blanc vers carrefour de Béni M’hffeur mais en contournant le CHU Ibn Rochd, qui sera lui, long de 1,700 km. L’étude du dédoublement de la voie Annaba – Guelma, avec relation de la RN 21 dans la wilaya de Guelma (Accès autoroute) est déjà achevée. Le projet de l’entrée Ouest par Tunnel du Pont Blanc, coûtera plus de 920 milliards.