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Annaba: Investissement public - Grands projets et tourisme

Publié le 15/08/2013
Le 15 juin 2009, la direction  de l’hydraulique de la wilaya de Annaba, tout feu, tout bois à l’époque, réceptionnait la totalité des grands travaux de réfection et de réhabilitation du réseau de distribution d’eau potable et celui des eaux usées. Entamés quelques mois auparavant, ces travaux avaient nécessité une enveloppe financière de 12 milliards de dinars. Sept grosses entreprises spécialisées avaient été désignés pour leur réalisation. Durant la même période, la wilaya avait également engagé 6 milliards DA pour la réhabilitation de l’environnement urbain sur l’ensemble du territoire. Tous les investissements avaient également pour objectif, de consolider la capitale de l’Edough dans son rôle de pôle de développement socioéconomique et touristique à l’Est du pays. Parallèlement, la direction des travaux publics avec à sa tête Mahmoud Merad, une compétence de haute stature dans le domaine, avait entamé de nombreux projets. Les chantiers de réalisation d’échangeurs, routes extra urbaines, tunnels, trémies, Homogénéisation, dédoublement, aménagement et modernisation du réseau routier et autres ouvrages d’art, naissaient à une cadence rapide. Sur sa lancée, cette institution s’était intéressée au développement du secteur touristique. Et c’est dans ce sens qu’a été lancée la route cap de garde/plage Oued Bakrat de 8 km de long. Interrogé. Cinq années sont passées depuis avec pour résultats une amélioration palpable des conditions de vie des populations. Notamment en matière d’inondations puisqu’à parti de 2010, Annaba n’a plus eu à vivre ce type de catastrophe à l’origine de bien de drame et mouvements de colère.  Amélioration également de l’accueil des touristes et vacanciers durant la période estivale. C’est du reste le cas pour cet été 2013. Passé le ramadan et l’Aïd El Fitr, ces derniers affluent de toutes les régions du pays et d’Europe. L’augmentation des capacités hôtelières, la généralisation de la formule de location des logements et des villas au profit des vacanciers et estivants, ont entraîné une arrivée passive de ces derniers. Quotidiennement les vingt plages surveillées de la wilaya sont prises d’assaut  par les baigneurs et les parasols dont les couleurs tranchent avec celle bleue de la mer et du ciel. L’impression se précise chaque jour un peu plus avec le rush des promeneurs et estivants sur le boulevard Benboulaïd, les plages Fellah Rachid, Rizzi Amor, la Caroube, Refes Zahouane, Aïn Achir, le Cap de Garde. Hier véritable casse tête, la sécurité des biens et des personnes s’est nettement améliorée. Annaba n’est plus « Chicago » comme aimaient la qualifier ses visiteurs et même ses habitants. Au renforcement des effectifs de la police et de la gendarmerie se sont ajouté la compétence et l’efficacité des activités de police judiciaire. Il suffi d’une plainte, pour que soit rapidement arrêté l’auteur d’une agression,  vol à la tire, à la roulotte, cambriolage et tout autre délit répréhensible. Et même si la vielle ville reste encore un problème sécuritaire à prendre sérieusement en charge, s’aventurer en un quelconque lieu touristique, historique, culturel ou sportif n’est plus un risque. Et pour peu qu’il soit mis fin au racket imposé aux automobilistes par des délinquants déguisés en gardiens de parking, La capitale de l’Edough devrait se transformer en havre de paix. Elle l’est plus ou moins au regard du taux élevé de fréquentation de la corniche et des sites touristiques. Tant et si bien que les quelque 1500 lits supplémentaires venus renforcer les 3000 déjà inexistants ont paru insuffisants. Les opérations de relookage de certains vieux hôtels qui ont su se mettre au diapason de la modernité et l’intransigeance des inspecteurs de la direction du tourisme quant à la propreté et l’hygiène des lieux dans d’autres ont redynamisé le secteur du tourisme. Pour l’heure le plus brillant de ces hôtels reste «  le golden Tulip Sabri». Inauguré en mars 2009, ce complexe hôtelier avec son hall de marbre aux voutes imposantes, sa salle à manger abritant de langoureux dîners dansants et ses salons feutrés fait figure de doyen. On attend toujours l’opération de réhabilitation du 2ème mastodonte de l’hôtellerie de Annaba qu’est le Seybouse International. Bien que planifiée de longue date, cette opération tarde à être matérialisée. Avec le Golden Tulip, il y a aussi Rhym El Djamil, le Majestic, Mimosas Palace, El Mouna, El Mountazah, El Moungas. Tous se sont pliés, plus ou moins, à la démarche qualité initiée par le Ministère du Tourisme. Celle-ci vise à la reconnaissance de la qualité des prestations de service dans le milieu hôtelier au plan national. Classée par les instances internationales comme étant une des plus baies du monde, Chétaïbi et sa côte Ouest, ses plages au sable d’or et à l’eau couleur émeraude attendent toujours les investisseurs. Hier problématique, l’alimentation en eau potable de cette commune à 70km de Annaba ne pose plus problème. Tout autant que l’électricité qui englobe également la zone Baie Ouest. La plage Oued Bakrat mieux connue sous l’appellation Djednane El Bey, celle rocailleuse de Aïn Barbare idéale pour la plongée et la pêche sous marines aux eaux cristallines et poissonneuses pourraient être des destinations privilégiées pour les amoureux des sites où le, ciel, la mer et la montagne se rejoignent. Le ravissement y est garanti . En décidant récemment de s’intéresser de près à la situation des bars et des restaurants, c’est un autre challenge que les services de la wilaya se proposent de réaliser. Ces acquisitions et ses activités dans les différents secteurs ont eu un impact positif sur l’emploi. Mieux, avec le lancement des travaux de réalisation de la nouvelle ville, des entreprises n’arrivent pas à trouver de la main d’œuvre qualifiée et même non qualifiée. L’habitude de l’argent gagné sans effort aidant, telle que celle de gérer une table sensée servir pour le commerce du tabac alors qu’en réalité, il s’agit de drogue et psychotropes et de s’autoproclamer gardien de parking, a inculqué l’oisiveté aux jeunes. Il y a ceux qui préfèrent s’adonner au marché informel pour y commercer du n’importe quoi même des produits portant atteinte à la santé publique et à l’économie nationale. Aujourd’hui à Annaba, le manœuvre et autres agents de travaux manuels sont devenus une denrée rare. Tellement rare que, pour peu qu’ils en trouvent, les chefs d’entreprises les chouchoutent autant que faire se peu pour prétendre respecter les délais qui leur ont été impartis pour la réalisation de tel ou tel autre projet.

Le Provencial - 15/08/2013 - Wassim.D
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Pour palier à la pénurie de main- d'oeuvre qualifiée, pourquoi ne pas faire appel, en accordant un séjour de 6, 12, ou 24 mois aux ouvriers par exemple espagnoles, italiens, portugais qui chôment en ce moment,et qui sont en plus d'excellents travailleurs dans le bâtiment. Ils sont de véritables artistes dont le compétence n'est plus à démontrer. Preuve à l'appui, il suffit d'aller voir leur pays pour s'en apercevoir.
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