Annaba: Promotion immobilière Injazet Arnaque ou entreprise fantôme ?

Après leur dernier mouvement de protestation organisé en février dernier devant le siège de la wilaya les souscripteurs de la promotion immobilière Injazet, reviennent à la charge à cause du retard accusé dans la réalisation des 147 logements LSP et des 80 autres promotionnels. Lors de ce mouvement le gérant de la promotion a tenu une rencontre avec quelques souscripteurs à l’effet de les rassurer et essayer de mettre fin à la tension qui couve entre les deux parties. Au terme d’une rencontre tendue, le promoteur avait promis monts et merveilles aux souscripteurs qui ont désigné un représentant qui s’occupera dorénavant des préoccupations des souscripteurs. Après une décennie, le chantier avance très lentement et les assurances apportées par le « service commercial » ne tiennent plus la route. D’après notre enquête, l’entreprise ne possède plus de siège pour recevoir les clients, qui nous ont affirmé être de plus en plus inquiets du devenir de leurs appartements. Le service commercial qui se trouvait à proximité du cinéma l’Afrique, a plié bagage depuis que l’entreprise se trouve dans une situation financière délicate. Un bureau de fortune est ouvert depuis quelques temps au niveau du chantier. Ce bureau est toutefois presque fermé à longueur d’année et ne reçoit que rarement les souscripteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer devant cette situation. Selon nos sources d’informations, le chantier est resté à l’arrêt pendant trois années à cause d’une véritable crise financière à laquelle fait face le promoteur. Il s’agit cependant d’un des rares chantiers privés qui accuse un retard aussi important. Des souscripteurs s’interrogent comment certains ont bénéficié des contrats notariés et d’autres non. Ces derniers ne peuvent en bénéficier avant l’achèvement du projet prévu dans quelques années si l’on tient compte de l’état d’avancement actuel du chantier. Une question qui reste sans réponse en l’absence d’un siège social auquel les souscripteurs peuvent s’adresser.

L'EST - 15/08/2013 - Boufessioua Sofiane